Le président américain soutient les émeutes en Iran et dit être solidaire avec les protestataires. Pourtant, c'est lui qui a décidé, dés son investiture, d'interdire l'accès des ressortissants iraniens en Amérique. Washington et Israël attisent le feu des émeutes en Iran, tentant d'obtenir le départ du gouvernement, appelant les Iraniens à l'insurrection. Le président américain dit être solidaire avec les Iraniens, oubliant que c'est lui qui dés son investiture a décidé d'interdire l'accès des ressortissants iraniens en Amérique. Une hypocrisie dont le but est d'écarter toute opposition à Israel auquel il offre Al Qods occupée. Le ministre des renseignements d'Israël a lui également encouragé les émeutes. L'Iran accuse le président américain de mener une guerre contre ce pays, et note que les émeutes qui ont lieu depuis quelques jours, sont l'œuvre des services de renseignements de certains pays. Après que le Conseil de sécurité iranien a dénoncé l'influence de l'étranger sur les manifestations dans le pays, évoquant une «guerre par procuration» contre le peuple iranien, les forces de sécurité iraniennes ont arrêté des personnes pour avoir incité à manifester dans le pays. Quelques personnes qui avaient incité à manifester en Iran depuis le 28 décembre, ont été arrêtées ce mardi par les forces de sécurité iraniennes, a rapporté l'agence locale ILNA citant le ministère iranien des Renseignements et de la Sécurité nationale. Selon la proclamation du ministère, ces derniers jours des rassemblements pacifiques organisés afin d'exprimer des revendications publiques se sont transformés en manifestations violentes «en raison de la présence d'éléments suspects et agressifs» qui ont porté atteinte à la propriété publique et qui ont entrainé la mort de plusieurs personnes. Comme l'a indiqué le ministère, les forces de sécurité sont à la recherche d'autres provocateurs. Plusieurs villes iraniennes ont connu, au cours de ces derniers jours, des mouvements de protestation. Certains meetings ont dégénéré, selon les médias locaux. Commentant dimanche la situation dans le pays, le Président Hassan Rohani avait souligné que manifester était un droit constitutionnel du peuple, mais a mis en garde contre les violences. Lundi, il a en outre indiqué que les manifestations étaient aussi bien provoquées de l'extérieur que par des problèmes. Le Conseil de sécurité iranien a dénoncé l'influence des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de l'Arabie saoudite sur les manifestations de ces derniers jours dans le pays. Selon le secrétaire de cet organe consultatif, il s'agit d'une «guerre par procuration» contre le peuple iranien, écrit un média russe.Téhéran a appelé le président américain à ne pas interférer dans les affaires intérieures de l'Iran. Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, cité par la télévision de l'Iran, a noté: «Il vaut mieux que le président américain choisisse le bon discours et la bonne action tout en évitant d'interférer dans les affaires intérieures de l'Iran». Concernant l'insistance du président américain pour l'ingérence dans les affaires intérieures de l'Iran et à insulter les Iraniens, Bahram Qassemi, en dénonçant les offensives du président américain, a noté que ses positions controversées sur les Iraniens ne sont pas nouvelles. Il avait récemment accusé les Iraniens d'être «une nation terroriste» et, en utilisant un nom erroné pour le golfe Persique, avait éveillé un sentiment de colère parmi les Iraniens à travers le monde. Et maintenant, sous prétexte de faire preuve de compassion à leur égard, il décrit avec des phrases insultantes une nation d'une civilisation vieille de plusieurs milliers d'années et une culture riche et influente dans le monde. Cela entraînera sans aucun doute une grande réaction de la grande communauté iranienne dans le monde entier , a-t-il noté. Certains pays reprochent à l'Iran la participation à la lutte contre Daech. Israël tente d'expulser les Palestiniens d'Al Qods Tandis que Washington et Israël attisent le feu en Iran, où les protestations ont fait 20 morts, le parlement d'Israël a approuvé lundi premier janvier une loi intitulée «Jérusalem unifiée». La Knesset a voté pour la loi de «Jérusalem unifiée» exigeant que toute décision sur la ville sainte de d'Al Qods soit prise avec une majorité de 80 membres, même ceux qui seraient faits dans le cadre d'un futur accord de paix. Les médias israéliens ont déclaré que la Knesset avait tenu une réunion lundi et avait adopté l'amendement dit de «Jérusalem unifiée» avec 64 voix pour, 51 voix contre et une abstention. Cela intervient un jour après que le parti du Likoud de Benyamin Netanyahu a approuvé un projet de loi visant à imposer la souveraineté sur les territoires palestiniens et moins d'un mois après que le président américain Donald Trump a reconnu Al Qods comme la capitale d'Israël. Cette loi est en contradiction avec les résolutions des Nations unies qui ont décrit l'occupation israélienne des territoires palestiniens comme illégale et illégitime. Ce projet de loi vise à préparer les prochaines étapes pour occuper les quartiers palestiniens de Al Qods. Le projet de loi dit de «Jérusalem unifiée» devait être voté plus tôt, mais le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, avait décidé de reporter le vote suite à la reconnaissance par le président américain Donald Trump de Al Qods comme capitale d'Israël. Le président américain a reconnu Al Qods occupée come capitale d'Israel. La décision est dénoncée par la communauté mondiale, l'ONU a voté contre l'initiative. La Ligue Arabe a dénoncé la décision, et l'organisation de la conférence islamique a reconnu Al Qods Est comme capitale de la Palestine. Certains pays, dont l'Arabie saoudite, n'ont décidé d'aucune initiative concréte contre Washington. Il y'a quelques jours, l'Iran a reconnu Al Qods occupée comme capitale éternelle de la Palestine.