Les différentes contre performances ont toutes les chances de continuer à représenter la pomme de discorde entre acteurs du sport national. Alors que certains parlent d'une véritable dégradation de notre performance, des responsables du sport s'attachent à la thèse de la composante humaine qui semble en être la cause. C'est ce que ces derniers déclarent à chaque fois qu'il y a déconfiture. D'autres attribuent la régression de notre sport-Co à la valse des entraîneurs qui semble aussi en être l'autre raison. Cela dit, après le Basketball loin de convaincre sur le plan arabe et africain, le handball a connu sa plus grande chute au lendemain de sa mauvaise prestation lors de la dernière CAN au Gabon, idem pour le Volley-ball Algérien qui continue sa descente en enfer. Cette discipline qui a tant donné en termes de résultats techniques, n'arrive plus à se ressaisir comme cela été prévu par ses responsables. Elle semble se perdre entre deux eaux. Comme un peu partout à travers les autres pratiques sportives, et lors du récent championnat arabe, nos clubs, le GS Pétroliers et le NR Bordj-Bouareridj, se sont vus classés respectivement à la quatorzième et sixième place après avoir été éliminés prématurément avec des places, pas très honorables. En basket-ball, nous sommes devenus la risée des pays arabes et africains, le handball Algérien des Costache et Derouaz ne convaincs plus, il s'éloigne peu à peu du podium africain. En volley-ball et en Tunisie, nos clubs ont récemment fait chou blanc, ils ont corroboré la mauvaise santé de notre balle haute alors que dans un passé pas très lointain, l'on se qualifié aisément et monter par la suite sur les différentes marches du podium continental. Ils sont passés à côté de leur sujet dans une compétition qui s'est achevée la semaine écoulé, laquelle vu la victoire du club d'Erayan du Qatar. Ce dernier a été donc sacré champion arabe devant la formation de l'ES Tunis qui à priori, n'a pas fait le poids contre un adversaire de calibre supérieur, en finale de la coupe arabe des clubs champions jouée le 25 février 2018 à la salle Zouaoui. Opposés en match de classement pour se retrouver (sixième et quatorzième), le GSP et le NRBBA se sont encore une fois inclinés logiquement. Des sempiternelles défaites qui font mal, lesquelles, devront faire réagir les responsables de la discipline, face notamment, à des formations loin d'être des foudres de guerre. «Le système de compétition, le manque d'entraînement...» Après cette débâcle, les raisons se sont multipliées, «Le système de compétition, le manque d'entraînement ou encore des joueurs étrangers évoluant dans des clubs arabes». Ne faut-il pas aller chercher ailleurs les véritables raisons de cette contre performance, la vraie donne fait que rien ne peut rappeler pour secourir des formations nationales en perte de vitesse, la décision ne doit pas être prise sur un simple coup de tête, mais doit être collégiale, l'inverse s'avère d'ailleurs infructueux pour notre sport. En définitif, la descente en enfer continue, et l'on ne connaît plus les raisons. «Le niveau du championnat national est loin d'être à la hauteur de celui de nos voisins pour ne citer que ceux là. Même des nations en difficultés, telles l'Irak ou la Libye, sont arrivées à nous mettre dans des situations très complexes, cela reste inconcevable», diront les responsables des deux formations lors d'un passage à une des radios nationales. Ces causes ne doivent pas être mêlées à cette prestation plutôt médiocre, si non, comment peut-on fléchir devant des formations ne disposant point de moyens faramineux leur permettant d'accéder à ce stade de la compétition. Comment aussi, arrivera-t-on, à relever la tête, lorsqu'on perd contre des équipes qu'on avait l'habitude de malmener sur un terrain ?