Les résultats du sport algérien au niveau de la performance laissent sérieusement à désirer, et le tableau des exploits tend affreusement vers le vide. Et ce malgré des moyens importants mis à disposition et des possibilités humaines prouvées. Les dernières nouvelles du «front» sportif ne sont pas, loin s'en faut, encourageantes. Les prouesses de nos représentants ne sont pas légion et les succès sportifs version DZ brillent par leur maigreur. Aucune discipline ne déroge à cette douloureuse règle qui agrippe le corps sportif national. Le volley-ball semble entamer une courbe descendante avec des mauvais résultats à rallonge au niveau des clubs. Le judo n'est pas en reste. Zéro médaille en individuel lors les derniers championnats africains. La descente aux enfers du handball national, engoncé dans une crise du diable, ne veux plus prendre de répit. Amplifiée par de piètres résultats des clubs algériens dans les compétitions, arabe et africaine. Enfin le football, discipline la plus exposée, aura réussi lors de la dernière finale de la Coupe d'Algérie à révéler, sans fioritures, la triste réalité. Un scandale qui a particulièrement choqué les Algériens mais pas surpris les observateurs de la chose sportive. Le constat est amer. Les Algériens ne savent plus gagner. L'échec récurent des sélections nationales dans cette discipline du sport roi reste déroutante. Après une CAN décevante de l'équipe A, l'on est arrivé à la déroute des U20 à Oran. L'élimination prématurée de l'Entente de Sétif de la Ligue africaine des champions est également pleine d'enseignements. L'ESS a été champion de la saison écoulée et est toujours leader du championnat actuel, à quelques journée du baisser de rideau. C'est-à-dire l'équipe censée être la mieux en forme du football algérien. La comparaison avec les voisins accroît nos turpitudes. Les clubs égyptiens et tunisiens arrivent à se maintenir à un niveau avancé dans les compétitions africaines, alors que ces deux pays sont en proie à une instabilité chronique. Quand l'Etat attribue de gros moyens et que le résultat à minima ne suit pas c'est qu'il y a maldonne quelque part. Il faudrait dans ce cas changer de méthodes de travail pour y remédier. Ou mieux, faire partir à la retraite les collectionneurs de l'échec. M. B.