Les arbitres pourront bel et bien faire appel à la vidéo lors de la prochaine Coupe du monde, en Russie. «Nous allons avoir le premier Mondial, en 2018, avec la VAR, cela a été approuvé, décidé, nous sommes bien sûr très contents de cette décision», a déclaré Gianni Infantino à la presse, vendredi à l'issue d'une réunion du conseil de la FIFA à Bogota. Ce conseil a donc confirmé en Colombie le feu vert déjà donné le 3 mars à Zurich par le Board, l'organe garant des lois du jeu de la Fifa. Véritable révolution technologique, la VAR porte uniquement sur quatre cas: valider ou non un but, attribuer ou non un carton rouge, analyser une action pouvant valoir penalty, et corriger une erreur d'identification d'un joueur sanctionné. «La VAR est quelque chose de positif, qui apporte plus de transparence au football», avait déclaré, mardi, Infantino à Lima, où il se trouvait pour une autre réunion de la FIFA. «L'arbitrage vidéo ne va pas être la solution à tout dans le football, ce que l'on veut faire avec la VAR, c'est éviter les erreurs retentissantes des arbitres», avait ajouté ce fervent partisan de l'arbitrage vidéo après avoir longtemps été sceptique. Expérimentée depuis 2016 dans une vingtaine de Fédérations et sur environ 1000 matches, notamment dans les championnats d'Allemagne et d'Italie, la VAR divise encore largement les acteurs, les supporters et les amateurs. La Fifa réautorise les matches officiels en Irak Par ailleurs, l'Irak a été exaucé. La FIFA a donné vendredi un feu vert au retour sur son sol des matches internationaux comptant pour des compétitions officielles. Le pays n'en accueillait plus depuis l'invasion du Koweit en 1990. Gianni Infantino, le président de la FIFA, avait pourtant décliné une invitation à assister, le 28 février dernier, à un match amical entre l'Irak et l'Arabie Saoudite à Bassorah. Dans l'esprit du ministre irakien des Sports, cette rencontre face au voisin et ami saoudien, était censée achever de convaincre l'instance de mettre fin à son interdiction, prononcée pour des raisons de sécurité. Erbil, Bassorah et Kerbala pourront jouer «Nous allons permettre que des matches internationaux de la FIFA soient disputés» dans les villes de Erbil, Bassorah et Kerbala, a déclaré lors d'une conférence de presse le patron du foot mondial, à l'issue d'une réunion du conseil de l'organisme à Bogota (Colombie). Réserve : le FIFA n'accepte pas «encore» la requête des autorités irakiennes d'organiser des matches à Bagdad, mais Infantino a promis de continuer à étudier leur demande.