Le parti FLN qui a souhaité que le pérsident de la République se pérsente aux électiosns de 2019, tiendra une réunion de son Comité central avant le mois du ramadhan. Une occasion pour présenter le bilan de ce dernier depuis 1999. Le secrétaire général du parti, Djamel Ould Abbès, a réuni hier au siège du vieux parti, sur les hauteurs d'Alger, les membres de l'Instance de coordination chargée d'élaborer un document sur les réalisations de l'Algérie depuis 1999, année où Bouteflika a accédé au pouvoir. Il en a profité pour annoncer officiellement le projet du FLN portant 5e mandat du chef de l'Etat. «Les militants du FLN souhaitent que le président poursuive sa mission, entamée en 1999, à la tête du pays», a-t-il déclaré devant les membres de l'Instance, composée de plusieurs ministres anciens et actuels ainsi que des parlementaires. Cependant, M. Ould Abbès a précisé que la question de la candidature de Bouteflika à l'élection présidentielle de 2019 n'est pas encore tranchée par le concerné lui-même. «Le dernier mot revient au Président», a-t-il dit. Mais en tout cas, l'orateur a affirmé que les militants et cadres de son parti souhaitent un 5e mandat pour celui qui préside aux destinées de l'Algérie depuis près de 20 ans. «On souhaite que son excellence le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, accède à la demande de son peuple de continuer sa mission», a-t-il déclaré, tout en proclamant que «Inchallah, le FLN sera victorieux en 2019». Djamel Ould Abbès revendique, dans ce contexte, plus de 700 000 militants structurés et plusieurs millions de sympathisants de son parti qui souhaitent tous, selon lui, le 5e mandat. Abordant les «réalisations» du pays depuis 1999, il a cité le remboursement anticipé de la dette extérieure, le retour de la paix grâce à la politique de réconciliation nationale, les universités, les hôpitaux, les barrages... «On ne peut rien faire sans la stabilité et la paix», a-t-il déclaré, insistant sur la nécessité du 5e mandat. Pour faire le bilan de ces «réalisations», le FLN a donné la parole au ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel qui, lui, a évoqué les «réalisations diplomatiques», notamment «le retour du pays dans le concert des nations». Saluant la réconciliation de l'Algérie «avec son histoire et ses enfants», M. Messahel a souligné que l'Algérie a entamé une nouvelle étape, à savoir celle du «vivre ensemble» pour lequel l'ONU a consacré une journée mondiale chaque 16 mai sur proposition de l'Algérie. Aussi, «grâce à la politique de son excellence le président de la République, l'Algérie est devenue parmi les pays les plus en sécurité dans le monde», a ajouté le chef de la diplomatie algérienne, soutenant que «l'Algérie est une école dans le monde en matière de déradicalisation». Dans le communiqué sanctionnant la réunion, les membres de l'Instance de coordination du parti FLN ont affirmé que leur formation aura le dernier mot en 2019. Ils ont salué la politique du président de la République visant la consolidation de la sécurité nationale et la concrétisation des aspirations du peuple à travers les programmes de développement et la préservation de l'unité du pays et de son identité. Ils ont également salué l'initiative du secrétaire général du parti, consistant en la création de comités au niveau des communes et wilayas du pays chargés de recenser et d'inventorier les réalisations du Président depuis 1999 dans tous les secteurs.