à cinq jours de la clôture des inscriptions au prix Rabah Aïssat du village le plus propre, quelque 80 villages ont retiré officiellement les fiches d'inscription pour se lancer dans course. Les organisateurs s'attendent à atteindre au moins une centaine de participants d'ici la clôture des inscriptions. Le nombre de villages participant au concours Rabah Aïssat pour le village le plus propre augmente d'année en année. D'un nombre insignifiant aux premières éditions de son lancement en 2006, il a suscité un réel engouement depuis sa reprise en 2013. Organisé par l'APW de Tizi Ouzou, le concours revient, donc, dans sa sixième édition avec une nouveauté. En effet, le nombre de lauréats sera porté à dix (10) villages au lieu de huit (08) l'année dernière. Le 1er prix est doté de 9,000,000,00 DA, le 2e prix de 7,000,000,00 Da, le 3e prix de 6,000,000,00 DA, le 4e prix de 5,000,000,00 DA, le 5e prix : 4,000,000,00 de DA, le 6e prix de 3,000,000,00 DA, le 7e prix de 3;000;000;00 DA, le 8e prix de 3,000,000,00 DA, le 9e prix de 2,000,000,00 DA et le 10e et dernier de 2,000,000,00 DA également. Très attendu par de nombreux villages, la dernière édition de ce prix a été remportée, pour rappel, par le village de Tiferdoud, dans la commune d'Abi Youcef relevant de la daïra de Aïn El-Hammam (à 45 km au sud-est de la wilaya de Tizi-Ouzou). Considéré comme le village le plus haut de la Kabylie, Tiferdoud est perché à 1 285 m d'altitude. A préciser qu'une subvention de 8 millions de DA a été allouée pour ce village lauréat, lors de ce concours devenu au fil des années, une tradition pour l'APW. La deuxième place a été raflée par le village Talbant dans la commune de Zekri, daïra d'Azazga qui a été primé d'une subvention de 7 millions de DA. Le troisième prix a été décerné au village Ibekarene dans la commune de Bouzeguène qui a bénéficié d'un montant de 6 millions de DA. Quant au quatrième prix, il a été décerné pour le village Mehaga dans la commune d'Idjeur qui a obtenu une subvention de 5 millions de DA. La cinquième place est revenue au village Laghrous de la commune de Mekla qui a reçu une subvention de 4 millions de DA. La sixième place a été décrochée par le village de Houra dans la commune de Bouzeguène qui a bénéficié d'un montant de 03 millions de DA. A préciser que le même montant qui est de 03 millions de DA a été également attribué au village qui a décroché la 7e place, à savoir celui d'Izaouiene dans la commune Souk Tennine et le village Tighilt Mahmoud dans la commune de Souk Tennine dans la daïra de Maâtkas, qui est à la 8e et dernière place. Les prix sont décernés sous forme de subventions de programmes selon le choix des gagnants. Les visites des villages ont été effectuées d'une façon strictement inopinée par la Commission Santé, Hygiène et Protection de l'Environnement de l'APW, chargée de superviser ce concours, les membres de la direction de l'environnement. La séance d'évaluation des fiches de notations des participants au concours se fait en présence des membres de la commission, d'un huissier de justice, des représentants de la direction de l'environnement. Après l'évaluation de toutes les fiches de notations, des calculs sont faits pour élaborer une moyenne générale à chacun des participants. Les concurrents sont notés sur la base de nombreux critères. La propreté (aspect général), l'état des trottoirs (10 points), l'existence de plantations, l'éclairage public et enseignes, le ravalement de façades, le nettoyage, la gestion des déchets, les édifices publics, les marchés, les voies et les places publiques, les fontaines, abreuvoirs et sources d'eau, les cimetières, les lieux de culture et monuments. La Kabyle étant ce qu'elle est, une région que ronge une insalubrité qui bouffe tous les espaces, doit aujourd'hui se réveiller et se débarrasser de cette situation qu'elle traîne comme un boulet. Ce concours est justement de nature à inculquer la culture de la protection de l'environnement au sein de la société. Si en effet, le prix Rabah Aïssat vise à récompenser les villages les plus propres, il sert surtout à encourager la culture de la défense et de la protection de l'environnement au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou, wilaya devenue au fil des années un dépotoir à ciel ouvert à telle enseigne que la pollution a quasiment tout rongé.