«Nos deux pays sont historiquement liés, mais nos échanges commerciaux et économiques ne sont pas à la hauteur de l'amitié qui lie les deux peuples depuis de longues années. C'est pour cela que nous invitons les entreprises algériennes et cubaines, à porter ces relations à un niveau supérieur. nous sommes disposés à exploiter toutes les opportunités de coopération, à travers cet accord», c'est ce qu'a déclaré l'ambassadeur du Cuba en Algérie, Mme Clara Pulido Escandell, lors de la signature de l'Accord portant création du Conseil d'affaires algéro-cubain paraphé par la Chambre Algérienne de Commerce et d'Industrie et son homologue la Chambre de Commerce et d'Industrie de Cuba. Le représentant de la CACI, Djallal Maamar Serandi, est longuement revenu sur l'importance des opportunités de partenariats entre les deux pays, et notamment, l'urgence de consolider la partie logistique «le volume d'échange entre les eux pays s'élève à 150 millions de dollars uniquement pour les trois ans passés, dont 85% en hydrocarbures. Notre objectif est d'atteindre au moins le milliard de dollars d'échanges en 2018», indique Serandi. Et d'ajouter «le rôle de se conseil d'affaires est surtout d'éclairer nos amis cubains, surtout d'établir les études de marchés pour les deux pays, déterminer les obstacles et proposer les solutions. Nous estimons, que les potentiels d'échanges, sont énormes, notamment dans les secteurs, de l'agriculture, l'agroalimentaire, les produits pharmaceutiques et la médecine. Par ailleurs, le plus grand obstacle, pour le moment, réside dans l'absence de vols directs vers Cuba, c'est sur ce facteur de logistique qu'il faut agir en premier». Pour sa part , Orlando Hernández Guillén, président de la chambre de commerce cubaine, a insisté sur l'importance de redresser les relations économiques entre Alger et la Havane «je crois que l'importance de cet accord réside dans la capacité des hommes d'affaires des deux pays, à jouer un rôle d'impulsion de nouvelles opportunités de développer les échanges entre les deux parties. C'est précisément la responsabilité de ce conseil d'affaires, qui se traduira par l'élaboration de programmes de travail mutuels et périodique, afin de dynamiser le côté économique des relations historiques qui lient nos deux pays».