Le Comité national pour la défense des droits des chômeurs (CNDC) appelle à une «marche nationale» pour la relance des revendications des sans emploi. C'est ce qui ressort du communiqué du CNDC rendu public hier. Dans ce document, le CNDC appelle à «une marche au niveau national le 28 septembre» pour la défense des droits des chômeurs. Cette marche a été baptisée «Jour de colère». Le mouvement de protestation est motivé par «les promesses non tenues, en matière de recrutement», selon les rédacteurs du communiqué. Le CNDC estime que c'est l'ultime recours décidé «suite aux visites sur terrain faites dans plusieurs wilayas par le bureau national» du CNDC. Ces visites «ont évalué les décisions récentes dans le dossier du recrutement émanant du gouvernement et son application», est-il expliqué dans ce document. «Après la dernière réunion du bureau national dans la wilaya de Tamanrasset, les militants du comité ont décidé d'occuper la rue le 28 septembre prochain, au niveau national en réponse aux promesses non tenues et impossibles à réaliser sur le terrain, et en dénonciation de la politique prônée par le gouvernement pour la manipulation et le contournement des revendications de différentes franges de la société», lit-on encore. Le CNDC a, pour rappel, organisé de nombreuses manifestations dans différentes wilayas du pays, revendiquant le recrutement des chômeurs, dont ceux du sud du pays. Des marches, des rassemblements, des sit-in et autres formes de protestation ont eu lieu dans nombre de wilayas du pays, dont Ouargla, Laghouat, Tamanrasset et Ghardaïa. Les chômeurs participant à ces formes de contestation ont précisé que leurs revendications sont «strictement d'ordre social», et tenu à exprimer leur attachement à l'unité du pays. Le gouvernement avait, en réaction, annoncé le recrutement de milliers de chômeurs dans le sud du pays. Nombre de chômeurs du sud du pays ont demandé leur recrutement dans des filiales de la Société nationale des hydrocarbures (Sonatrach) implantées dans les régions où ils résident.