Certains clubs et ligues se voient terminer leur saison en dents de scies, bon nombre d'entre eux ont préféré mettre la clef sous le paillasson, une manière de ne pas cautionner une situation déjà complexe. Le budget qui leur est alloué est minime par rapport à ce qu'il devait être versé, il frôle parfois le seuil de l'intolérable, au moment où le «sport roi» se taille la part du lion. Des responsables de ligues ou de clubs évoquent avec amertume : «Avec l'argent d'Alcaraz, on peut construire une salle omnisport ou une piscine, alors que le salaire mensuel de Rabah Madjer servirait à prendre en charge une section omnisport durant une année. Il peut même garantir une subvention d'une ligue annuelle pour des disciplines de performance, au moment où celle d'un club avoisinerait les deux millions de centimes annuel. C'est la triste réalité de voir notre sport traverser une situation pareille». En revanche, la folle tirelire du football bat de l'aile, elle reste sans conséquences pour les responsables du sport Algérien, ils ne croient qu'à cela, justifiant des résultats très souvent mitigés. A côté du nerf de la guerre, il y a les apparences d'un décor sombre, juste pour que notre football soit meilleur en essayant d'atteindre le seuil escompté. Celui-ci, devenu une religion, bat tous les records en termes de valse, à cela s'ajoutent des salaires mirobolants versés à tort et à travers sur la base d'aucune donnée. Mais si c'est pour parler d'objectif, autres choses passent avant, au moment où des fédérations végètent dans l'anonymat. La situation peut encore empirer au rythme où vont les choses. Le football, dans des nations comme l'Australie, la Pologne, le Brésil, la Russie, le Japon ou encore, l'Allemagne, et l'Iran.... Dont plusieurs sont qualifiées pour la prochaine coupe du monde, ne sert pas de drogue, et, est loin d'être le premier sport. Il est par contre un créneau porteur chez nous, une façon pour s'enrichir, la course contre la montre est engagée dès lors que des assemblées générales sont organisées. L'absence de politique de sport provoque des conséquences non seulement sur le plan financier, mais aussi sur celui de la performance, les résultats n'arrivent plus à suivre. Le manque de vision poussera d'autres fédérations à commettre l'irréparable, l'on s'attend à ce que la performance se réveille, il suffit juste que nos responsables soient vigilants même en ces temps de vaches maigres...