Excepté Washington qui, malgré les crimes de guerre perpétrés contre les palestiniens, a apporté le soutien à Netanyahu, Le monde a dénoncé Israël pour le génocide de Ghaza. Nombre de pays appellent à la saisine de la Cour Pénale Internationale. Israël, pays colonisateur de la Palestine est en butte à une vague de condamnations et d'appels à une enquête indépendante après le perpétré lundi à Ghaza, où près de 61 Palestiniens dont des enfants sont morts sous les balles d'Israël. Au lendemain du génocide, Israël a vu le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Belgique et la Suisse soutenir l'idée d'investigations lancée par le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres dès mars, quand avait commencé la mobilisation ghazaouie. Mais Israël a aussi vu le grand allié américain lui renouveler son ferme soutien au Conseil de sécurité de l'ONU. L'Etat hébreu, pour qui lundi avait été une journée de célébrations avec l'inauguration festive de l'ambassade américaine à Al Qods occupée et le 70e anniversaire de sa création, faisait face hier aux retombées diplomatiques de la crise ghazaouie. La Turquie a demandé à l'ambassadeur israélien de retourner dans son pays pour un certain temps. La Ligue arabe a appelé le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) à ouvrir une enquête sur les crimes de l'occupation israélienne. Dès lundi soir, la Turquie et l'Afrique du Sud avaient décidé le rappel de leur ambassadeur. Dans leur sillage, l'Irlande a convoqué hier l'ambassadeur israélien. La Belgique a fait de même avec l'ambassadrice Simona Frankel, après que la diplomate eut qualifié de terroristes toutes les victimes de Ghaza, selon Bruxelles. Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU et Amnesty International, deux des bêtes noires d'Israël, sont allés jusqu'à évoquer des crimes de guerre. Le ministère turc des Affaires étrangères a convoqué l'ambassadeur israélien à Ankara et lui a proposé de quitter le territoire turc. Ankara désire que l'ambassadeur israélien en Turquie quitte le pays et l'a informé de son souhait. Il «a été informé du rappel de l'ambassadeur turc à Tel Aviv pour consultation. En outre, il a été invité à regagner son pays». Israël expulse le consul turc à Jérusalem, selon le ministère israélien des Affaires étrangères, cité par l'agence Reuters. Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères a déclaré que le consul turc avait été convoqué et qu'on lui avait demandé de regagner la Turquie «pour des consultations pour une certaine durée». Les violences commises lundi à Ghaza sont inacceptables. Nous en appelons à une enquête internationale menée par les Nations unies, a pour sa part écrit le Premier ministre, Charles Michel.