promoteurs des entreprises créées dans le cadre des dispositifs étatiques d'aide à la création d'emploi (Angem, Cnac et Ansej), en situation de difficultés financières, ont organisé, hier, un sit-in de protestation devant le tribunal d'Akbou, distant de 80 km du chef-lieu de wilaya, pour réclamer «l'arrêt immédiat» des poursuites judiciaires lancées contre eux par ces organismes et les banques. Regroupés dans un Collectif d'Appui à la Micro-Entreprise de la wilaya de Bejaia (CAME), ces jeunes promoteurs dénoncent dans une déclaration «une campagne massive lancée par les banques et les différents organismes d'aides à l'emploi de jeunes par le biais des huissiers de justice à l'encontre des jeunes promoteurs en difficulté». Incapables de rembourser leurs crédits aux banques et de respecter l'échéancier de remboursement, ces promoteurs demandent tout bonnement «une amnistie générale», soit l'effacement total de leurs dettes contractées auprès des banques par le truchement des dispositifs Cnac, Angem et Ansej. En outre, ils exigent leur part des marchés publics afin d'avoir des rentrées financières et d'assurer ainsi la pérennité de leurs entreprises.