Pour exploiter à titre d'exemple des campings au niveau du littoral, des montagnes, etc., les jeunes peuvent accéder via le dispositif Ansej à la création de petites entreprises dans le secteur du tourisme et des loisirs. En effet, selon la Directrice Générale de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej), Samira Djaider, «le jeune désireux d'exercer ce genre d'activité doit choisir d'abord une wilaya à vocation touristique, et cette activité peut se réaliser au niveau des villes côtières, des montagnes ou dans une forêt, précisant que «le jeune devra avoir une autorisation d'exploitation fournie par la wilaya». Concernant le financement de ces activités, la DG de l'Ansej a expliqué que, l'agence «financera le matériel et l'équipement qui entre dans l'exploitation de cette activité». Elle a rappelé que l'Ansej a déjà financé l'exploitation d'activités de loisirs. «S'il y a une demande au niveau local, et la valeur du projet répond aux critères exigés par l'Ansej, on le financera», a-t-elle affirmé. Sur la problématique du remboursement des crédits Ansej par les jeunes bénéficiaires qui ont des difficultés de rembourser. Mme Djaider a rappelé à ces jeunes, qu'«il n'y aura pas d'effacement de leurs dettes, mais un rééchelonnement de ces dettes, que ce soit pour le crédit Ansej ou bancaire». Elle a rappelé dans le même cadre, la mesure prise en 2017 jusqu'à juin 2018, c'est-à-dire, le rééchelonnement des dettes de ceux qui ont créé leurs entreprises dans le cadre du dispositif avant 2011, avec l'effacement des pénalités de retard. «Dans la tradition, la PME est souvent confrontée à des difficultés sur le terrain pour rembourser son crédit, et toujours nous agissons à l'amiable, en donnant une chance au jeune de rééchelonner sa dette et selon les moyens dont elle dispose», a-t-elle souligné, précisant que «ce rééchelonnement se fera selon l'activité, la difficulté rencontrée et la valeur du crédit octroyé au jeune». La même responsable a indiqué à l'adresse des jeunes qui ont des difficultés de remboursement de leurs crédits que «les portes des agences de l'Ansej leur sont ouvertes, afin d'étudier avec eux leur situation cas par cas». Sur un autre registre, l'invité de la chaîne Ennahar TV a expliqué que «le dispositif Ansej a été orienté vers les secteurs prioritaires de l'Etat, tels que l'agriculture, l'industrie, les TIC et l'environnement». Selon elle, d'après les statistiques de l'Ansej, les jeunes s'orientent de plus en plus vers ces secteurs. «En 2017, le secteur de l'agriculture représente 30% des entreprises financées par l'Ansej. Pour la même année, 64% des PME financées par l'Agence, leurs propriétaires sont des diplômés de la formation professionnelle, et 28% sont des diplômés de l'enseignement supérieur», a-t-elle détaillé. Concernant le taux de recouvrement des crédits octroyés par l'agence qu'elle dirige, «en 2017 toujours, l'Ansej a enregistré un taux de 84% de recouvrement des prêts octroyés, et avec lesquels sont financés les nouveaux projets».