L'armée d'Israël a mené de nouvelles frappes contre Ghaza. La paix engageant Israël et la Palestine n'est malheureusement pas pour demain. Hier, l'armée israélienne a annoncé que son aviation venait de frapper de nombreuses cibles militaires à Ghaza dans le cadre de la troisième vague de bombardements depuis la nuit dernière. La dernière heure, les forces aériennes d'Israël ont attaqué des dizaines d'objectifs de quatre installations militaires, appartenant à l'organisation Hamas, est-il précisé dans un communiqué de presse de l'armée israélienne. Il s'agit de la plus importante attaque de jour menée contre le Hamas depuis 2014, a constaté The Jerusalem Post, se référant au communiqué. Le chef du service de presse de Tsahal, Ronen Manelis, a précisé que l'aviation avait bombardé 40 cibles du Hamas au total. Selon M.Manelis, le Hamas a tiré hier dans l'après-midi une vingtaine de projectiles contre le sud d'Israël et continue d'attaquer les infrastructures dans la zone. Le Hamas a riposté par le tir de roquettes en direction de la Palestine occupée. La contestation populaire contre la reconnaissance par le président américain d'El Qods occupée comme capitale d'Israël a encore lieu. L'armée d'Israël opte pour la répression. Un Palestinien âgé de 15 ans a été tué par des tirs de soldats israéliens lors d'affrontements à l'occasion des 100 jours de la «Marche du retour» près de la frontière. Lors d'une manifestation le long de la frontière israélienne à Ghaza le 13 juillet, Othman Rami Halles, un adolescent de 15 ans, a été tué par balle et 220 autres Palestiniens ont été blessés dans des affrontements avec l'armée israélienne. «Toute la journée, il y a eu de violentes émeutes impliquant de milliers de Palestiniens», a de son côté fait savoir l'armée israélienne dans un communiqué. Depuis le 30 mars, les Ghazaouis manifestent le long de la barrière qui sépare la bande de Ghaza d'Israël pour dénoncer le blocus israélien. Avec la «Marche du retour», chaque vendredi, qui a déjà occasionné la mort de plus de 139 tués par l'armée d'Israël et 14 000 blessés, ils protestent au nom du droit au retour des leurs sur les terres qu'ils ont fuies ou dont ils ont été chassés à la création de l'Etat hébreu en 1948. Israël est accusé d'usage excessif de la force. L'Etat hébreu accuse le mouvement islamiste Hamas qui dirige l'enclave de se servir du mouvement de protestation pour couvrir des attaques contre les soldats et des tentatives d'infiltration en Israël. Les organisations non gouvernementales disent qu'Israël tire contre des civils qui mènent une protestation pacifique. Le lancement de la protestation de la population de Ghaza avec la commémoration de la date de la création de l'Etat d'Israël dénonce la reconnaissance par le président américain d'Al Qods occupée comme capitale d'Israël, la colonisation de la Palestine et l'instauration de l'ambassade d'Amérique à El Qods occupée. La reconnaissance par le président américain d'El Qods occupée comme capitale d'Israël a été dénoncée par la communauté internationale. Le président palestinien Mahmoud Abbas refuse, depuis, tout rôle de Washington dans la relance des négociations de paix engageant la Palestine et Israël.