Le président russe Poutine a rencontré hier son homologue américain, Donald Trump, à Helsinkki, très à l'aise concernant l'actualité mondiale. Les experts sont presque unanimes à dire que le président américain est dans l'incapacité d'imposer au président russe, Poutine, la politique de Washington. Le président russe aura une position bien précise et stratégique : Assad devra rester. De nombreux dossiers diplomatiques devraient être à l'ordre du jour de leur entrevue historique. L'entretien entre Poutine et Donald Trump a duré deux heures de temps. Les deux chefs d'Etat ont poursuivi leurs discussions avec les membres des deux délégations, puis doivent s'exprimer en conférence de presse. Donald Trump a, lui, félicité le président de la fédération russe pour le déroulement de la Coupe du monde de football et le parcours de la Sbornaïa dans le tournoi. Il a reconnu que les sujets à discuter étaient nombreux et a évoqué pêle-mêle le domaine «militaire», les «missiles» et la «puissance nucléaire». Quelques heures avant le début de ce sommet historique, Donald Trump a signé une série de tweets dans lesquels il a notamment attribué la difficulté des relations russo-américaines à «la chasse aux sorcières» à laquelle se livrerait, selon lui, le FBI américain dans le cadre de l'enquête sur la présidentielle américaine de 2016. Dans la ville d'Helsinki, historiquement associée à la neutralité diplomatique en Finlande, les deux présidents ont abordé de nombreux dossiers sur le plan international de la situation en Ukraine aux sanctions économiques occidentales touchant la Russie en passant par les dossiers de la Syrie et de l'Iran. À Helsinki, le président russe Vladimir Poutine demanderait le maintien au pouvoir du président El Assad. Damas, soutenu par la Russie et l'Iran ont vaincu les terroristes de Daech. Le départ d'El Assad n'est, aujourd' hui, pas exigé, même pas par le premier ministre d'Israël, Netanyahu. Le président américain Donald Trump se contenterait d'évoquer ses conditions pour un retrait des troupes américaines. Le président américain n'aura pas un grand nombre d'exigences pour la Syrie. Le président russe qui négocie avec son homologue américain dispose du soutien de nombreux pays contre les sanctions américaines. Nombreux sont les pays qui ont dit refuser les sanctions instaurées par Washington contre l'Iran et la Russie. Le 15 juillet, le président américain a classé la Russie, la Chine et l'Europe comme ennemis. Hostile, le président américain est dénoncé par de nombreux pays qui n'apprécient pas sa politique. La Russie, la Chine et l'Europe ont milité pour la paix et n'ont pas mené une politique incendiaire comme celle prônée par le président américain qui a failli déclencher une guerre contre la corée du Nord et qui n'a pas respecté l'ONU en reconnaissant El Qods occupée comme capitale d'Israël. Pour Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe, les pourparlers Trump-Poutine se sont déroulés de manière fantastique. Vladimir Poutine a déclaré, lors de sa conférence de presse avec son homologue américain, trouver les pourparlers avec Donald Trump très réussis et très utiles. Les pourparlers se sont tenus dans une atmosphère franche et de travail, a également rapporté le président russe. Entre autres dossiers, le maître du Kremlin a déclaré : «Nous sommes pour la prolongation de notre coopération dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et dans le domaine de la cyber-criminalité. Nos services spéciaux travaillent avec beaucoup de succès. Donald Trump a, lui, évoqué un dialogue direct et ouvert avec Vladimir Poutine. Les deux dirigeants ont ensuite accueilli leurs délégations respectives pour des discussions élargies avant une conférence de presse. L'entretien en tête à tête entre Vladimir Poutine et Donald Trump s'est terminé. Les deux chefs d'Etat poursuivent leurs discussions avec les membres des deux délégations, puis ont animé une conférence de presse. «En gros, nous sommes contents de notre première véritable rencontre. Nous avons bien parlé, et j'espère que nous avons commencé à mieux nous comprendre», a-t-il assuré. «Nous n'avons pas pu tout déblayer, mais nous avons fait un pas important dans cette direction», a-t-il ajouté. M. Poutine a réitéré que la Russie «ne s'est jamais ingérée» dans les élections américaines, en précisant que M. Trump avait évoqué ce sujet qui fait l'objet d'une enquête aux Etats-Unis. «Il est évident pour tout le monde que nos relations bilatérales traversent une période difficile, mais il n'y a pas de raison objective», aux difficultés dans ces relations, a-t-il affirmé. Le président Vladimir Poutine a démenti l'ingérence russe dans l'élection présidentielle américaine, et a proposé à Washington la coopération dans le pétrole et le gaz de schiste.