La 13e édition du Festival Cinéma d'Afrique à Lausanne, en Suisse se tiendra du 23 au 26 août prochain. Cette nouvelle édition sera organisée sous le thème : «La Taranga» ; un mot en Wolof et qui signifie hospitalité. «Cet art de vivre traduit la volonté de partage et de voyage à travers des incursions dans la sphère sociale, culturelle, artistique, musicale ou politique de L'Afrique multiple avec des films, des musiques, des photographies et des paysages réels ou Imaginaires», écrivent les organisateurs, dans un communiqué. «La 13e édition accueille un panorama des cinémas africains contemporains, une rétrospective consacrée à la lutte anti-apartheid, un hommage à Idrissa Ouédraogo, un focus sur le Soudan, une exposition du photographe Osborne Macharia, des courts métrages en réalité virtuelle 360°, une carte blanche aux Rencontres Cinématographiques de Béjaïa (Algérie), un concert du sextet éthio-jazz Arat Kilo accompagné de la diva malienne Mamani Keïta et du rappeur slameur américain Mike Ladd, une table ronde, Littérature et cinéma, une soirée DJ, un café-rencontre, des débats et des délices culinaires», communique-t-on encore. La cérémonie d'ouverture, prévue à la cinémathèque suisse, au Casino de Montbenon, sera marquée par la projection en avant-première suisse du film Rafiki de la réalisatrice kenyane Wanuri Kahiu, en présence de l'actrice Samantha Mugatsia. Sélectionné au dernier Festival de Cannes ce film est interdit au Kenya. Cet événement se fera en présence des autorités de la ville, ainsi que d'autres personnalités connues, du monde du 7e art. Pas moins de 44 films venant de 25 pays africains seront projetés lors de cette 13e édition. Une session carte blanche est accordée, cette année, aux Rencontre Cinématographiques de Béjaïa (RCB). Un rendez-vous des plus importants du cinéma international en Algérie, qui tiendra sa 16e édition du 01 au 06 septembre prochains, dans la ville de Hammadites. Quatre films, venus d'Algérie et du Maroc seront projetés lors de cette cession, à savoir, «Je te permets» de Mohammed Yergui, «That Lovely Life» de Rami Aloui, «Jusqu'à la fin des temps» de Yasmine Chouikh, et enfin «La vague» de Belkacemi Omar. Le cinéma algérien sera également à l'affiche dans la section Panorama, la plus importante de ce festival, avec la présentation du dernier film de Malek Bensmail «La bataille d'Alger», un film dans l'histoire. Ce festival sera également cloturé par le film franco-algérien «En attendant les hirondelles» de Karim Moussaoui. Un focus spécial sera fait, lors de cette 13e édition sur le Soudan. Il sera question, selon les organisateurs, de mettre en valeur «Une cinématographie largement méconnue et dévoile une jeune génération de cinéastes qui s'engage pour faire vivre le cinéma dans leur pays. Seront projetés les courts métrages Iman de Mia Bittar, Veganize It de Khalid Salim et Nyerkuk de Mohammed Kordofani. Un montage d'extraits de films d'archives rendra hommage au légendaire cinéaste Gadalla Jubara qui a ouvert le premier studio de cinéma privé à Khartoum dans les années soixante dix», communique-t-on. Le festival, en partenariat avec la Cinémathèque suisse, fêtent également le centenaire de la naissance de Nelson Mandela. Ainsi, le public pourra découvrir «une rétrospective Mandela et la lutte anti-apartheid avec les films «Cry freedom» de Richard Attenborough, «I talk about me», «I am Africa» de Chris Austin et Peter Chappell, «Indians can't fly» d'Enver Samuel, Sarafina ! de Darrell Roodt, Mandela : «son of Africa», «father of a nation» de Angus Gibson et Jo Menell, Mandela : «long walk to freedom» de Justin Chadwick, «Long nights», «Journey into day» de Frances Reid et Deborah Hoffmann», écrit-on encore dans la communiqué qui nous a été transmis.