Les cours du pétrole remontaient hier, en cours d'échanges européens dans un marché avançant à tâtons, alors que l'Arabie saoudite a repris ses exportations par le détroit de Bab el-Mandeb. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 73,58 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 37 cents par rapport à la clôture de vendredi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI, Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie, pour le contrat de septembre, prenait 61 cents à 69,10 dollars une heure après son ouverture. L'Arabie saoudite a annoncé la reprise samedi de ses exportations de brut par le détroit stratégique de Bab el-Mandeb, suspendues il y a dix jours après une attaque de rebelles yéménites. Pourtant, les prix du pétrole sont repartis en hausse, dans un marché estival indécis alors que les prix de l'or noir avancent sans direction forte depuis le net recul enregistré mi-juillet. «Les facteurs de hausse n'ont pas changé», ont estimé les analystes de Société Générale, qui rappellent que «les sanctions (américaines) contre l'Iran vont faire disparaître un million de barils par jour du marché» et que «les capacités de hausse de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) s'amenuisent».