Des changements au sein du département du renseignement et de sécurité (DRS) apportés par le président de la République Abdelaziz Bouteflika ont été publiés au journal officiel du 18 septembre 2013. «EST abrogé le décret présidentiel n° 08-52 du 2 Safar 1429 correspondant au 9 février 2008 portant création et missions du service central de police judiciaire des services militaires de sécurité du ministère de la défense nationale», est-il écrit dans le texte qui précise qu'il s'agit d'un décret présidentiel datant du 8 septembre de la même année. Le décret présidentiel confirme les informations rapportées par la presse ces derniers jours. Sa publication dans le journal officiel officialise donc la dissolution de cette structure créee il ya près de cinq ans. D'aucuns précisent qu'il s'agit d'une réorganisation de différents services, dont celui de la police judiciaire du DRS, faisant partie des services de renseignement algériens. Les services secrets algériens ont connu, par le passé, des changements internes et carrément une dissolution dans les années 1980. La sécurité militaire (SM), héritière du ministère de l'Armement et des Liaisons générales (MALG, services secrets algériens pendant la guerre de libération nationale) avait changé d'organisation et même d'appellation, devenant délégation générale pour la documentation et la sécurité (DGDS),puis délégation générale pour la prévention et la sécurité (DGPS) avant d'être carrément dissoute dans les années 1980. C'est du temps du haut comité d'Etat (HCE) que les services de renseignement algériens sont revenus à la vie avec la création, par le général de corps d'armée Médiène et d'autres officiers supérieurs, du département du renseignement et de la sécurité (DRS).Un retour salutaire qui a permis une lutte avec davantage d'efficacité contre le terrorisme qui menaçait, dans les années 1990, de réduire le pays en tas de ruines.