Le NA Husseïn Dey a fait sensation, samedi, en s'imposant (2-1) à Béjaïa devant le MOB qui n'a pas tiré profit de son avantage numérique durant plus d'une heure de jeu. Même s'ils étaient réduits à dix à la 33′ après l'expulsion de Khiat, les poulains de Bilel Dziri, qui était en tribune officielle en raison de sa suspension pour un match par la commission de discipline de la LFP, ont dicté leur loi sur l'arène de l'Unité Maghrébine. Les joueurs du MOB ont jubilé après que le directeur du jeu ait expulsé Khiat, et pensaient que la victoire était acquise, mais c'était sans compter sur la volonté de fer, la solidarité sans faille et surtout le réalisme des Sang et Or. Ces derniers doivent tout de même une fière chandelle à leur ailier droit volant, Allati, l'homme du match et le bourreau des Crabes, sérieusement pénalisés par l'absence de cinq titulaires à part entière, en l'occurrence Bouledieb, Belahcéne, Dahar, Ouali et Dahar. Allati a signé un joli doublé en seconde période, en l'espace de huit minutes. Il a ouvert le score sur balle arrêtée avant de doubler sur un contre rapide et assassin. La réduction du score en fin de partie par Amokrane a créé une petite panique chez les Husseïndéens qui ont finalement réussi à conserver leur petite avance et à décrocher leur troisième victoire de la saison, la seconde en déplacement. Les protégés de Dziri continuent sur la lancée de la saison passée où ils ont arraché la troisième place et ils sont bien partis pour jouer encore les troubles fête. Si les Husseïdéens jubilent, leurs voisins et rivaux du CR Belouizdad pleurent sur le sort de leur club qui s'enfonce davantage dans la crise, après la défaite subie à domicile face à l'O Médéa, auteur d'un parfait hold-up au 20-Août 1955. Le capitaine de l'OM, Addadi, a été le bourreau des Belouizdadis. C'est lui qui a inscrit le but de la victoire à la 82′ d'un bolide à ras de terre des 25 mètres. Les Médéens respirent et retrouvent le sourire, alors que les gars de Laâquiba désespèrent et restent à la dernière position avec deux petits points au compteur et risquent fort de jouer cette saison encore le maintien. Les signaux sont au rouge au Chabab, victime de la guéguerre entre ses dirigeants.