Washington est écarté du dialogue engagé par la Turquie, la France, la Russie et l'Allemagne pour la situation à Idleb. La politique prônée par Washington envers Damas l'a écartée du dialogue engagé pour Idleb. Un sommet réunissant l'Allemagne, la France, la Russie et la Turquie se tient à Istanbul ce 27 octobre. En ligne de mire, la pérennisation du fragile accord conclu en septembre entre la Russie et la Turquie sur la démilitarisation d'Idleb. Emmanuel Macron et Angela Merkel ont convenu ce 27 octobre d'avoir à l'avenir «une position coordonnée au niveau européen» sur des sanctions éventuelles contre l'Arabie saoudite après l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, a fait savoir l'Elysée dans un communiqué. Lors d'une rencontre improvisée, les dirigeants français et allemand ont cherché à apaiser leur différend, après qu'Emmanuel Macron a accusé le 26 octobre implicitement l'Allemagne de «démagogie» pour avoir demandé aux Européens l'arrêt des ventes d'armes à Riyad. Vladimir Poutine s'est entretenu avec Angela Merkel en marge du sommet prévu dont les travaux ont été lancés hier. «Les yeux de la Syrie et du monde sont sur nous aujourd'hui», a dit le président turc Recep Tayyip Erdogan devant ses homologues russe Vladimir Poutine, français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel. Invité sur le plateau de RT France, Adlene Mohammedi, docteur en géographie politique et spécialiste de la politique arabe de la Russie et des équilibres géopolitiques dans le monde arabe, est revenu sur les enjeux du sommet stambouliote sur la Syrie, qui sera, selon lui, «l'occasion de discuter d'Idleb». L'Allemagne et la France se joignent à la Russie et à la Turquie pour un sommet consacré à la Syrie hier. Au menu, le processus politique de sortie du conflit sous l'égide de l'ONU. La situation à Idleb, dans le nord-est de la Syrie, devrait également être au cœur des discussions. Angela Merkel, Emmanuel Macron, Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan seront rejoints par l'émissaire de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura, qui a récemment annoncé qu'il quitterait ses fonctions en novembre. Damas, Téhéran et Moscou luttent depuis quelques années contre les terroristes de Daech, Djabhate El Nosra, Djeich El Islam et Ahrar El Cham. La lutte contre les terroristes est gagnée et Damas cherche à reconstruire le pays, avec le soutien de la Russie et l'Iran. Washington a créé une coalition internationale prétendument pour la lutte contre les terroristes, mais est caractérisée par le meurtre de nombreux civils tués dans des frappes. Damas accuse Washington de soutien aux terroristes. La Russie dit que la coalition évite de frapper les terroristes. La Turquie et la Ruussie ont conclu un accord pour que la guerre à Idleb, occupée par les terroristes de Djabhate El Nosra, et de l'opposition, n'ait pas lieu. Washington n'a pas été impliqué dans l'accord. Ce qui est considéré, par de nombreux politiciens, comme un échec pour Washington. Poutine réitère le soutien à Damas Le président Poutine a proposé de soutenir l'initiative russe sur l'organisation d'une conférence internationale sur les réfugiés. Moscou se réserve le droit d'aider le gouvernement de Damas à éliminer les terroristes à Idleb, si les radicaux mènent des provocations armées, d'après le Président russe. Selon lui, le sommet s'est tenu dans une ambiance de travail et les quatre pays ont réalisé un travail sérieux. Le sommet entre la France, la Russie, la Turquie et l'Allemagne sur la Syrie s'est déroulé hier à Istanbul. La situation en Syrie, l'accord sur Idleb et le règlement politique ont été à l'ordre du jour.