Le club égyptien d'Al Ahly a remporté la première manche de la finale de la Ligue des champions d'Afrique en s'imposant (3-1) face à l'ES Tunis, vendredi soir au stade Borg El-Arab d'Alexandrie. La star d'Al-Ahly, Walid Soliman, a signé un doublé sur penalties et le troisième but a été l'œuvre d'Amr El Sulaya sur une passe décisive de l'intenable Soliman. Le seul but de l'EST a été marqué sur penalty par l'attaquant algérien Youcef Belaili qui a failli signer un doublé lors de cette finale aller dirigée par la nouvelle vedette de l'arbitrage algérien, Mehdi Abid Charef, qui est passé à côté de la plaque, en sifflant deux penalties pas du tout évidents pour les Ahlaouis, malgré le recours à la VAR (assistance vidéo à l'arbitrage), utilisée pour la première fois dans cette finale de la C1 africaine. Abid Charef a irrité les Tunisiens qui ont crié au scandale et accusé le referee algérien d'avoir favorisé Al-Ahly. Sur le second penalty accordé à Al-Ahly, il a été trompé par l'attaquant marocain Walid Azaro qui a déchiré lui-même son maillot. «L'arbitre de la rencontre a tué l'EST ! Il était plus fort que la VAR ! Qu'est-ce qu'il a fait avec le visionnage vidéo ? Il a tout simplement faussé le match en accordant deux penalties imaginaires et a cassé le rythme en arrêtant le jeu à plusieurs reprises. Ce n'est pas normal ! Il est clair que son intention n'était pas bonne», fulminait l'ancien international tunisien, Tarek Dhiab, sur le plateau de be IN SPORTS. «Il n'y avait pas de faute sur l'action qui a ramené le premier penalty d'Al Ahly. Lors du second qu'il a accordé aux Ahlaouis, Dhaouadi a commis une faute en dehors de la surface de réparation et Azaro a frappé l'axial espérantiste. Il fallait siffler un coup franc et expulser l'attaquant marocain pour agression», concède l'ancien arbitre syrien, Jamal Al Sharif. Cette victoire permettra aux Egyptiens d'aborder en confiance le match retour, même si ce but inscrit à l'extérieur entretient les espoirs tunisiens. «On est content de la victoire et bien sur de la différence de buts. Comment ne pas accepter une décision même avec l'assistance vidéo, la VAR?», a déclaré l'entraîneur français d'Al-Ahly, Patrice Carteron. «On est meilleur qu'Al-Ahly et on peut renverser la vapeur au match retour. C'est jouable. On appelle nos fans à nous encourager et on leur promet que la Coupe va rester à Tunis», affirme de son côté l'entraîneur de l'Espérance, Mouine Chaâbani, pas du tout content de l'accueil réservé à son équipe à son arrivée au stade d'Alexandrie. «On nous a fait rentrer au stade par une autre porte et on est resté 25 minutes devant le portail pour qu'on procède à la fouille de nos bagages. C'est du jamais vu. C'était prémédité. Nos joueurs ont entamé la partie sans massage, c'est malheureux», se désolait le driver de l'EST. La finale retour est prévue le 09 novembre prochain, à Radès, et le vainqueur du trophée représentera l'Afrique à la Coupe du Monde des Clubs aux Emirats Arabes Unis.