La ministre de l'environnement et des énergies renouvelables, Mme Fatma Zahra Zerouati, qui était accompagnée de plusieurs personnalités du monde sportif, artistique et journalistique, a donné, hier à Bordj Bou Arréridj, le coup d'envoi de la caravane nationale pour la protection de la nature, lancée sous le slogan «Planter la vie». Cette caravane, qui devra faire le tour de toutes les wilayas du pays jusqu'au 21 mars, est un complément du prix du président de la République consacré à ce sujet, a-t-elle noté. La ministre de l'Environnement a insisté sur l'effet induit par ces personnalités, en tant que modèles pour les citoyens, afin de les inciter à préserver leur cadre de vie. Elle a insisté sur la mobilisation de toutes les composantes de la société sur les enjeux de la protection et la revalorisation de l'environnement, en tant qu'outil de développement durable. «Quand nous plantons des arbres, nous plantons également la vie», a affirmé la ministre. Mme Zerouati a indiqué que la stratégie nationale, qui a été adoptée dans ce domaine, permet à notre pays de respecter ses engagements internationaux, et notamment la COP 21, en matière de lutte contre la pollution. Dans ce cadre, elle a évoqué la fermeture de 3000 décharges sauvages, dont celle d'El Kerma à Oran, qui s'étend sur 85 hectares, ainsi que celle d'Oued Smar, qui est devenue un espace vert. Mme Zerouati a annoncé également l'adoption d'un cahier des charges pour le désamiantage du site de Bordj Bou Arréridj, ainsi que de tous les lieux concernés par cette question. «D'ici un mois, nous allons lancer l'avis d'appel d'offre pour le choix des bureaux d'études chargés du pilotage de l'opération», a-t-elle déclaré . Elle a même indiqué que son département ministériel encourage l'investissement dans ce domaine, soulignant qu'une unité spécialisée dans la dépollution sera ouverte bientôt à Sidi Bel-Abbès. Pour le développement des énergies renouvelables, Mme Zerouati a indiqué que ce n'est pas un choix, mais une nécessité. Elle a enregistré avec satisfaction le développement dans ce domaine, que ce soit dans l'éclairage public, l'alimentation des structures éducatives, l'agriculture et même les maisons. «Nous avons un potentiel énorme dans l'énergie solaire que nous devons exploiter», a-t-elle noté.