Pris dans la tourmente des priorités ayant un lien direct avec la vie quotidienne des citoyens (eau, routes, logement, etc.), les responsables locaux semblent avoir rarement le temps et les moyens de se pencher sur les loisirs de leurs administrés, notamment les enfants et les jeunes. A l'exception des réalisations qui datent des années 1970 (piscine olympique) ou du début des années 2000 pour les quelques terrains de football disséminés à l'intérieur des cités, seul un petit parc d'attractions ouvert par un privé au milieu d'une cité de la ville de Tizi Ouzou fait office de destination de loisirs, pour les écoliers des environs en particulier. Ni la forêt de Yakouren et encore moins le barrage de Taksebt ne figurent comme points de chute pour les nombreuses associations de parents d'élèves ou groupes de jeunes. Ces derniers préfèrent des excursions sur le littoral, Tigzirt et Azzefoun, pour les commodités qui y sont assurées. Le parc d'attractions prévu sur les hauteurs de la ville, dans la forêt de Harouza, a été vite oublié pour des raisons inconnues jusque-là. Au niveau de l'APC, on nous apprend que ce projet ne risquera pas d'être déterré de sitôt. Pourtant, la région offre de multiples sites pour la création de lieux de loisirs et de détente pour les familles. Ces parcs ne demandent pas de gros investissements pour leur réalisation. Ils peuvent être réalisés dans des zones d'accès facile et peuvent servir, à moyen terme, de noyau à des zones de loisirs plus importantes. La rocade sud, à titre d'exemple, est le parfait exemple d'implantation de telles structures, vu la disponibilité de terrains et la multiplicité des voies d'accès.