Alors que l'Agence internationale de l'Energie (AIE) a confirmé que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) respectait ses promesses de baisse de production, le pétrole grimpait hier, en cours d'échanges européens. A la mi-journée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 63,28 dollars à Londres, en hausse de 86 cents par rapport à la clôture de la veille. A New York, le baril américain (WTI) pour le contrat de mars gagnait 55 cents, à 53,65 dollars. Au lendemain de la publication du rapport mensuel de l'Opep, l'AIE a publié mercredi, ses propres données pour le mois de janvier. L'offre mondiale a chuté de 1,4 million de barils par jour (mbj) en janvier à 99,7 mbj, estime l'AIE. Cette baisse est due, selon l'AIE, à la décision de la province canadienne de l'Alberta de réduire sa production, mais aussi à la mise en œuvre de l'accord de Vienne, entre les pays de l'Opep et leurs partenaires, dont la Russie, destiné à soutenir les cours. A plus court terme, les marchés observeront en cours de séance les données hebdomadaires sur les stocks américains de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA). Les analystes tablent sur une hausse de 2,4 millions de barils des stocks de brut, de 1,4 million de barils des stocks d'essence, et sur une baisse de 1,5 million de barils des stocks d'autres produits distillés (fioul de chauffage et gazole), selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.