Le meurtrier présumé de l'Etudiant Assil Belalata sera présenté demain devant le procureur de la République près la cour de Bir Mourad-Rais. Arrêté vendredi dernier, le suspect est un jeune étudiant de 22 ans à l'université de Dely Brahim. Originaire de Bouzaréah, sur les hauteurs d'Alger, le présumé auteur a été arrêté grâce à sa localisation par l'unité de lutte contre le crime électronique. Les éléments de la Police sont aussitôt intervenus pour l'arrêter au niveau d'Alger-centre. D'après les premiers éléments, l'étudiant en question qui était en fuite depuis le meurtre de Assil, n'a aucun droit d'accès à la Cité universitaire Taleb Abderrahmane 2. Pour des raisons mystérieuses, le procès du jeune étudiant, prévu pour hier, a été reporté pour aujourd'hui. Ainsi, il sera présenté aujourd'hui devant le juge, près le tribunal de Bir Mourad Raïs. Dans la soirée du 11 février dernier, Belalta Assil, un jeune étudiant en 3e année à la faculté de médecine, a été sauvagement égorgé au couteau dans sa chambre, à l'intérieur de la résidence universitaire «Taleb- Abdurrahman 2», à Ben Aknoun, par un étudiant étranger à la cité. Après avoir tué Assil, le meurtrier avait volé la voiture de la victime, et essayé de sortir de la cité. Ne sachant pas conduire, il a heurté une voiture stationnée, ce qui à éveillé le doute chez les agents de sécurité. Pris de panique, le meurtrier a immédiatement fui les lieux, en abandonnant la voiture au poste de contrôle. Convoqués par la direction de la résidence pour une affaire de vol, les agents de la sûreté nationale ont été surpris de se retrouver face au corps inerte de la victime. Les membres de la police scientifique et de la protection civile s'étaient immédiatement déplacés sur les lieux pour ouvrir une enquête. Dans la chambre de la victime, une phrase à été écrite avec le sang de celle-ci sur l'un des murs. Le meurtre du jeune Assil a provoqué une grande colère parmi ses camardes. En hommage à son âme, un rassemblement de près de cent étudiants a été organisé à la faculté de Médecine Ziania, à Alger. Une minute de silence a été observée par les présents. Vers la mi-journée, les étudiants ont organisé une marche silencieuse et une chaîne humaine, entre la faculté de Médecine et la cité universitaire située à Ben Aknoun. Suite à ce crime, les étudiants résidents à l'intérieur de ces cités ont dénoncé le laisser aller et l'insécurité existants. Les témoignages de ces jeunes, dans les chaînes de télévisions ou sur les réseaux sociaux, a levé le voile sur l'incompétence des agents de sécurité, employés et l'absence des responsables sur le terrain. Agression, vol, introduction de psychotropes,…. Ces cités sont devenues un véritable cauchemar pour leurs résidents. Dans plusieurs vidéos, des jeunes étudiants ont relaté des histoires d'agents de sécurité qui font la loi à l'intérieur. Sous leur tenues de sécurité, ils menacent, agressent et attaquent les étudiants qui ne veulent pas se soumettre à leurs lois. A cet effet, les organisations estudiantines n'ont pas manqué de faire état de la situation catastrophique de ces lieux, appelant le ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique à intervenir le plus rapidement possible.