«Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, est et demeure fidèle à ses engagements en faveur de l'émancipation de la femme algérienne, la consolidation de sa place, l'amélioration de sa condition et le renforcement de sa protection», a affirmé, hier à Alger, la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Ghania Eddalia. Dans son allocution d'ouverture des travaux de la 38e session de la Commission de la femme arabe, tenue en présence de plusieurs ministres et présidents de délégations arabes, la ministre a indiqué que le président Bouteflika, qui parraine ces travaux, «est et demeure fidèle à ses engagements en faveur de l'émancipation de la femme, la consolidation de sa place, l'amélioration de sa condition et le renforcement de sa protection», soulignant que «les acquis réalisés pour la femme algérienne, depuis l'accession du président Bouteflika à la tête du pays, reflètent clairement la teneur du slogan de notre session aujourd'hui». «Les défis que vivent les sociétés arabes exigent de nous la valorisation du dialogue et de la concertation, et davantage de coordination et d'échange en vue de promouvoir la condition de la femme arabe, consolider sa place et assurer sa protection contre toutes formes de violence, de discrimination ou d'exclusion, pour passer de la phase des revendications des droits fondamentaux dont l'éducation, la formation, la santé et toutes formes de protection sociale, à celle de la promotion de la parité hommes-femmes dans nos pays arabes, notamment dans le marché du travail et l'accès aux hauts postes de responsabilité pour réaliser l'égalité hommes-femmes», a-t-elle poursuivi. Après avoir rappelé les acquis réalisés au profit de la femme arabe lors des précédentes sessions, Mme Eddalia a appelé les pays arabes à «sensibiliser davantage à la nécessité de lutter contre les violences à l'égard des femmes et des filles, et les violences familiales, ainsi qu'à faire face aux violences sexuelles liées au terrorisme, et à répondre aux notions erronées employées par les extrémistes pour les justifier».