La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Ghania Eddalia, a réitéré, samedi à Alger, l'attachement de l'Algérie à la protection et à la promotion des droits de l'enfant au sein de la société, en plaçant ce thème parmi les dossiers stratégiques à travers la mise en oeuvre de l'ensemble des plans nationaux. S'exprimant à l'occasion de la célébration de la Journée maghrébine de l'enfant, organisée sous le slogan «Ensemble pour une enfance sécurisée», Mme Eddalia a rappelé que toutes les mesures et dispositions prises pour «garantir davantage de protection à l'enfant, notamment face à la prolifération accélérée des moyens de communication modernes et l'engouement des enfants, adolescents et jeunes pour ses moyens en dépit des dangers qu'ils représentent». Dans le même contexte, la ministre a évoqué l'ensemble des réformes législatives mises en œuvre à ce jour, notamment «l'amendement en 2014 du code pénal qui a durci les peines appliquées aux auteurs de violences à l'égard des enfants, la promulgation, le 15 juillet 2015, de la loi relative à la protection de l'enfant, inspirée des principes de la Convention internationale des droits de l'enfant (CIDE), outre la création d'un Organe national de la protection et de la promotion de l'enfance, présidé par un délégué national auprès du Premier ministre, et ce en vertu du décret exécutif du 19 décembre 2016». Abordant la situation de l'enfance dans la région du Maghreb Arabe, Mme. Eddalia a mis en avant la nécessité «d'intensifier les efforts communs et de s'ouvrir sur les expériences internationales en matière de protection des droits de l'enfant, et ce pour la mise en place de stratégies nationales adéquates, à même de d'améliorer la situation des enfants et les préparer à un avenir meilleur». Après avoir appelé à redoubler d'efforts pour «réaliser l'intégration socio-économique à travers des accords bilatéraux ou multilatéraux», la ministre a relevé la nécessité de «soutenir la coopération maghrébine en matière de protection sociale et de renforcer les échanges culturels, sociales et économiques entre les pays de la région au service des aspirations des générations futures». Mme. Eddalia a mis en exergue la nécessité de renforcer le «partenariat avec l'ensemble des acteurs pour garantir l'efficacité dans la réalisation des programmes préventifs au profit des enfants et des famille», soulignant l'importance de l'élaboration d'un plan de formation au profit des acteurs sociaux, cadres des corps de sécurité, juges de mineurs et l'ensemble des parties concernées.