Paris, Rome, Londres et Washington ont appelé les Libyens à travailler pour la mise en place d'un gouvernement «stable et unifié», refusant toute solution militaire dans ce pays. «Ayant à l'esprit le fait qu'il n'y a pas de solution militaire en Libye, nous appelons tous les Libyens à travailler de manière constructive avec le RSSG, et à saisir cette occasion vitale pour mettre en place un gouvernement stable et unifié, pouvant assurer la sécurité et la prospérité de tous les Libyens», ont souligné ces pays dans une déclaration conjointe, publiée vendredi soir par la présidence française. Les quatre pays ont réitéré leur plein soutien aux efforts du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, M. Ghassan Salamé, et la Mission d'appui des Nations Unies en Libye (MANUL) pour «réduire les tensions en Libye et aider le peuple libyen à définir la voie vers des élections crédibles et sûres». Ils se sont félicités que les Nations unies aient pris l'initiative de réunir le Président du Conseil présidentielle du Gouvernement d'entente nationale libyen, Fayez al-Serraj, et le commandant de l'armée nationale libyenne, Khalifa Haftar, le 27 février, et ont rendu hommage aux efforts déployés par le gouvernement des Emirats arabes, afin de faciliter cette discussion pour le dialogue. Guterres salue l'accord «Nous nous félicitons de l'annonce faite par la MANUL, selon laquelle un accord politique pourrait être trouvé sur la nécessité de mettre fin aux étapes transitoires en Libye, grâce à la tenue d'élections générales, et sur les moyens de préserver la stabilité dans le pays et d'unifier ses institutions». Ils se sont également félicités de l'annonce faite par le Gouvernement d'entente nationale, selon laquelle les parties se sont mises d'accord pour reprendre la production de pétrole dans le champ pétrolier d'al-Sharara. «Toutes les parties doivent mettre en œuvre rapidement cet accord, afin de permettre à la compagnie nationale pétrolière (NOC) de reprendre son travail vital dans l'intérêt de tous les Libyens», ont-ils recommandé, soulignant que ces ressources Libyennes doivent rester sous le contrôle exclusif de la NOC, et la seule supervision du Gouvernement d'entente nationale (GEN), comme indiqué dans les résolutions 2259 (2015), 2278 (2016) et 2362 (2017) du Conseil de sécurité des Nations unies. Le premier ministre de la libye et le maréchal Haftar sont invités à des élections pour 2019.