Né en 1937, le candidat Bouteflika est connu pour son engagement. En 1956, alors étudiant, il rejoignit les rangs de l'ALN. Responsable de la Wilaya V, il deviendra après l'indépendance ministre de la Jeunesse, puis ministre des Affaires étrangères durant le règne de Boumediene, où il consacrera la place de l'Algérie dans le concert des nations en présidant l'assemblée générale de l'ONU en 1974. Après la disparition de Boumediene, il fut nommé ministre d'Etat par Chadli. Une longue absence de la scène politique s'ensuit. Il y revient en 1999 pour être élu président de la République. Il s'engagea à rétablir la paix en Algérie et à lui redonner son image d'antan. En 2004, il est réélu pour un second mandat durant lequel il a réussi à tenir ses engagements. L'adoption par référendum populaire de la charte pour la réconciliation nationale témoigne de ce succès. Après la révision de la Constitution en novembre 2008, il est désormais candidat à sa propre succession. Sa candidature est considérée comme un acte de responsabilité pour «le parachèvement de l'édification de l'Etat» à travers la poursuite des programmes de développement qu'il a lancés. Pas moins de 4 000 000 de citoyens et plus de 11 000 élus ont parrainé sa candidature.