Né le 2 mars 1937, Abdelaziz Bouteflika milite très tôt pour la cause nationale ; il achève ses études secondaires quand il rejoint l'Armée de Libération Nationale (ALN) en 1956. Durant la guerre de Libération, il est chargé d'une double mission de contrôleur général de la wilaya V en 1957 et 1958 et d'officier en zone 4 et en zone 7 de la Wilaya V. Il est ensuite attaché au PC de la wilaya V, puis au PC du "COM Ouest" et au PC de l'état-major "Ouest" et au PC de l'état-major général de l'ALN. En 1960, le Commandant Abdelaziz Bouteflika est affecté aux frontières méridionales du pays pour commander le "front du Mali ", dont la création entrait dans le cadre des mesures visant à faire échec aux entreprises de division du pays de la part de la puissance coloniale; ce qui lui vaudra le nom de guerre de " Si Abdelkader El Mali ", et en 1961 il entre clandestinement en France dans le cadre d'une mission de contact avec les leaders historiques de la Révolution détenus à Aulnoy. Au premier gouvernement de l'Algérie indépendante juste après l'Indépendance, Abdelaziz Bouteflika était député à l'Assemblée Constituante et devient, à 25 ans, ministre de la Jeunesse, des Sports et du Tourisme. Il était également membre de l'Assemblée législative en 1963, avant d'être nommé, la même année, ministre des Affaires étrangères, et il a joué un rôle très important sur la scène internationale. En 1964, il est élu par le Congrès du Front de Libération nationale en qualité de membre du Comité central et membre du Bureau politique. En 1974, il est élu à l'unanimité Président de la 29ème session de l'Assemblée générale des Nations unies. A la mort du Président Boumediene, en 1978, et en étant le plus proche compagnon du défunt, il prononce une oraison funèbre remarquée. Mais il devient, dès cette année, la principale cible de la politique de "déboumédiènisation" et est contraint à un exil qui durera plus de 6 années. En 1987, il était de retour au pays, et sera signataire de la "Motion des 18" consécutive aux événements d'octobre 1988. Il prend part au congrès du FLN en 1989, qui l'élira membre du Comité central. En décembre l998, il fait part de sa décision de se présenter, en tant que candidat indépendant, à l'élection présidentielle anticipée d'avril 1999. Abdelaziz Bouteflika est élu Président de la République le 15 avril 1999. Dès sa prise de fonctions, le président Abdelaziz Bouteflika réaffirme sa détermination à rétablir la sécurité, la paix et la stabilité. A cette fin, il engage un processus législatif de concorde civile, consacré, le 16 septembre 1999, par un référendum qui recueille plus de 98% de suffrages favorables. Au plan international, sous l'impulsion du Président Bouteflika, l'Algérie se réapproprie son rôle de leader. Elle joue un rôle actif sans cesse plus important au niveau continental dans le cadre de l'Union africaine et du Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique (Nepad), dont le chef de l'Etat est l'un des initiateurs. Le 22 février 2004, Abdelaziz Bouteflika annonce son intention de se présenter pour un second mandat présidentiel, qu'il remporte avec 85% des voix le 8 avril 2004, ce qui lui a permis de continuer son programme. En septembre 2005, et conformément à sa promesse électorale, le président de la République a organisé un référendum sur la réconciliation nationale. Près de 80% des Algériens ont plébiscité cette politique. Fin 2008, le président Bouteflika procède à une révision partielle et limitée de la Constitution. Le 7 février, il procède à la convocation du corps électoral. Le 12 février, il annonce sa décision de se présenter à l'élection présidentielle du 9 avril 2009 comme candidat indépendant, et il la remporte avec 90.24% des voix. Aziz B