«Les conduites assez vétustes et forcément inadéquates, cèdent en plusieurs endroits, transformant, du coup, les caves d'immeubles en véritables viviers pour toutes sortes de bestioles et autres rongeurs». Les services de l'OPGI ont été saisis à maintes reprises afin de procéder à l'évacuation des eaux usées et la réparation des fuites déjà localisées. Les habitants de la cités des 200 logements à la sortie est de la ville de Ténès, route de Cherchell, vivent le calvaire depuis plusieurs années déjà, à cause de ces eaux usées qui s'infiltrent dans les caves des immeubles. Une odeur pestilentielle se dégage tout autour des bâtiments. «C'est insupportable, surtout l'été, et on a déjà eu le même problème l'été dernier», témoignent les habitants. Pour eux, impossible d'ouvrir les fenêtres depuis plusieurs semaines. «Et même fermées, l'odeur s'introduit quand même dans les appartements.» Plusieurs résidents s'alarment aussi de la présence de rats, de cafards et de moustiques. «Les conduites assez vétustes et forcément inadéquates, cèdent en plusieurs endroits, transformant, du coup, les caves d'immeubles en véritables viviers pour toutes sortes de bestioles et autres rongeurs», dénoncent-ils. La forte odeur et les résidus présents laissaient plutôt penser à un dysfonctionnement du réseau des eaux usées. Les habitants réclament l'intervention des pouvoirs publics «avant que ne survienne un drame». Selon eux, les services de l'OPGI font du bricolage à chaque fois qu'ils vident les caves, alors qu'ils devaient trouver une solution définitive au problème. Ils ont fait savoir que, ces immeubles sont en danger puisque les assises se dégradent à chaque inondation. Les protestataires ont déclaré que des commissions sont venues à la cité pour constater les dégâts et ont confirmé que ces bâtiments sont en danger en raison des inondations répétées et qui durent depuis plusieurs années. En dépit des interventions effectuées par les agents d'entretien de la commune, le problème perdure. La remontée des eaux usées est due, selon eux, à une obstruction de canalisations qui nécessitent des travaux de réfection. D'après une source de l'OPGI, le problème a pris de l'ampleur suite aux modifications apportées par les habitants. Des équipes interviennent là où le problème se pose, mais les habitants doivent aussi s'impliquer dans l'hygiène. A cet effet, l'OPGI ne cesse de sensibiliser la population à respecter les règles d'hygiène du milieu et à faire preuve de civisme. Devant cette situation les résidents de la cité des 200 logements de Ténès, implorent les autorités locales afin d'intervenir pour trouver une solution à ce problème qui n'a que trop duré et mettre fin au clavaire des résidents, notamment en été.