Les services de l'OPGI ont été saisis à maintes reprises afin de procéder à l'évacuation des eaux usées et la réparation des fuites déjà localisées. Une inondation en plein mois d'août, le fait est devenu banal à Bordj Bou-Arréridj. Les habitants de plusieurs cités de la capitale de l'électronique, telles que Dallas, 217, 500 logements et autres, vivent le calvaire depuis plusieurs années déjà, à cause des eaux usées qui s'infiltrent dans les caves des immeubles. Une odeur pestilentielle se dégage tout autour des bâtiments. "C'est insupportable, surtout l'été, et on a déjà eu le même problème l'été dernier", témoigne un habitant du 1er étage de la cité 217-Logements en plein centre-ville de Bordj Bou-Arréridj. Pour lui, impossible d'ouvrir les fenêtres depuis plusieurs semaines. "Et même fermées, l'odeur s'introduit quand même dans l'appartement." Plusieurs résidents s'alarment aussi de la présence de rats, de cafards et de moustiques. "Les conduites assez vétustes et forcément inadéquates cèdent en plusieurs endroits, transformant, du coup, les caves d'immeubles en véritables viviers pour toutes sortes de bestioles et autres rongeurs", dénoncent-ils. La forte odeur et les résidus présents laissaient plutôt penser à un dysfonctionnement du réseau des eaux usées. Les habitants réclament l'intervention des pouvoirs publics "avant que ne survienne un drame". Selon eux, les services de l'OPGI ont été saisis à maintes reprises afin de procéder à l'évacuation des eaux usées et la réparation des fuites déjà localisées. "L'intervention des services de l'OPGI n'a pas eu d'effet en raison d'un manque de moyens, d'où la nécessité de faire intervenir l'Office d'assainissement (ONA)", préconisent les habitants, tout en soulignant la nécessité de renouveler tout le réseau d'assainissement et les conduites défectueuses. En dépit des interventions effectuées par les agents d'entretien de la commune, le problème perdure. La remontée des eaux usées est due, d'après eux, à une obstruction de canalisations qui nécessitent des travaux de réfection. Selon certains habitants, le problème se posait bien avant l'aménagement de ces cités, car les bureaux d'études qui ont été chargés de réaliser ces projets n'ont pas étudié les possibilités qui permettront de contenir ce phénomène. Pis encore, le problème a pris de l'ampleur suite aux modifications apportées par les habitants. Selon une source de l'OPGI, des équipes interviennent là où le problème se pose, mais les habitants doivent aussi s'impliquer dans l'hygiène. à cet effet, l'OPGI ne cesse de sensibiliser la population à respecter les règles d'hygiène du milieu et à faire preuve de civisme. C.B.