Après la mise à pied de Fred, Jean-Michel Aulas n'exclut pas de donner des suites «dans le domaine juridique» au différend entre l'OL et son attaquant brésilien. Le président lyonnais a raconté, lundi, dans Le Progrès : «Nous l'avons attendu samedi dernier pour qu'il signe sa résiliation de contrat. Il n'est pas venu. Nous sommes dans le domaine de l'irréel. C'est de l'escroquerie. Ce qu'il fait à l'OL, sa femme, ses collègues, est impensable. Ce n'est pas beau pour la nature humaine. Nous ne pouvons pas rester inactifs sur de telles choses. Nous sommes dans le domaine du juridique et je ne peux pas en parler.» Fred est en partance pour Fluminense, mais fait traîner son dossier depuis des semaines pour des motifs financiers. «J'aurais tant aimé que ce ne soit pas le cas, regrette Aulas. Le coût pour l'OL est de 35 millions d'euros. Nous ne pouvons pas, pour l'économie du football et la nature humaine, rester sans rien faire. Les histoires de primes, c'est du ‘'pipeau''». Sous contrat jusqu'au 30 juin 2009, Fred avait obtenu sa libération en cas de transfert vers un club brésilien, contre semble-t-il la renonciation à ses primes, estimées à 600 000 euros. Il ne semble pas près de faire une croix dessus aujourd'hui. Des détails seraient, par ailleurs, encore à régler avec Fluminense. Le club de Rio de Janeiro a annoncé il y a deux semaines qu'un accord avait été trouvé avec le joueur sur la base d'un salaire mensuel de 140.000 dollars (environ 108.500 euros) avec une prime d'un million d'euros. Fred, arrivé en 2005 en provenance de Cruzeiro, avait coûté 15 millions d'euros.