Les langues commencent à se délier avec les derniers événements et développements de la scène politique en Algérie. Nouveau rebondissement au sujet de l'assemblée générale élective de la Fédération algérienne de football (FAF) et de l'élection de Kheireddine Zetchi. Les langues commencent à se délier avec les derniers événements et développements de la scène politique en Algérie. Après Mohamed Zerouati, c'est au tour d'Ali Baâmar de remettre en cause, deux ans plus tard, l'élection du nouveau Bureau Fédéral de la FAF et de confirmer l'ingérence du ministre de la Jeunesse et des Sports de l'époque, El-Hadi Ould Ali. Baâmar était président de la commission électorale qu'il avait quittée pour ne pas cautionner «le coup de force du MJS». Le patron de la Ligue régionale d'Ouargla a déclaré, hier sur les ondes de la Chaîne III de la radio algérienne, que les deux listes déposées à la clôture du dépôt des candidatures pour la présidence de la FAF, celles de Zetchi et de Medouar, n'étaient pas complètes. «Aucune liste ne répondait aux critères et c'est pour cette raison qu'on avait décidé de reporter les élections. J'ai été contacté par de hauts responsables pour cautionner l'élection de Zetchi, mais j'ai refusé et j'ai démissionné de la commission électorale», a déclaré Baâmar qui appelle à la tenue d'une assemblée générale extraordinaire pour «tout remettre à plat et pour revenir à la légalité». «Une AG extraordinaire est nécessaire. Les membres de l'assemblée doivent assumer leurs responsabilités. On peut rectifier nous-mêmes le tir et redonner à l'AG sa souveraineté», lance- t-il. Il est à noter que le Bureau de la FAF a décidé de reporter à une date ultérieure l'AG ordinaire prévue initialement le 24 avril prochain.