Certains estiment que le départ de la direction actuelle de la FAF risque de perturber l'EN qui disputera cet été la CAN 2019 en Egypte. Une campagne est bel et bien lancée pour la destitution du président de la Fédération algérienne de football (FAF) et la tenue d'une assemblée générale élective avant l'entame de la prochaine saison. Après les fantasques présidents de la JS Kabylie, de la JS Saoura et de l'USM Annaba, Cherif Mellal, Mohamed Zerouati et Abdelbasset Zaïm respectivement, c'est, à présent, un «poids lourd», Ali Baâmar en l'occurrence, qui réclame ouvertement le départ de Zetchi, intégré désormais au sein la plate-forme des revendications du hirak populaire qui secoue notre pays depuis le 22 février. Après deux ans de mutisme, Baâmar, qui avait démissionné de la Commission électorale avant l'élection de Zetchi en mars 2017, sort de sa réserve et décide de surfer sur la vague en cette période de contestations et de changements. L'indétrônable et influent président de la Ligue régionale d'Ouargla appelle à la tenue d'une AG extraordinaire pour «un retour à la souveraineté et à la légalité», car le Bureau Fédéral de la FAF a décidé de reporter l'AG ordinaire, prévue initialement pour le 24 avril. Le bilan financier n'est pas encore prêt et le dernier délai pour la tenue des AG ordinaires des fédérations sportives est fixé au 30 juin. Les opposants de Zetchi doivent convaincre les deux tiers de l'AG afin de provoquer cette assemblée extraordinaire pour la destitution de Zetchi et de son équipe. Les avis sont partagés au sein de la famille footballistique. Certains estiment que le départ de la direction actuelle de la FAF risque de perturber l'EN qui disputera cet été la CAN 2019 en Egypte. D'autres affirment que le changement n'aura aucune répercussion sur les troupes de Djamel Belmadi avant ce grand rendez-vous continental. Quel sort donc pour Zetchi ? Les prochaines semaines nous le diront…