Le directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), le général-major Abdelghani Hamel, participe du 21 au 24 octobre, en Colombie, aux travaux de la 82e session de l'Assemblée générale d'Interpol. Accompagné d'une importante délégation, le DGSN participera à ces travaux organisés sous le slogan : «L'Interpol, 190 Etats, vision pour un monde davantage sécurisé». Il prendra part aux réflexions relatives à la lutte contre la criminalité sous ses différentes formes, selon un communique de la Direction générale de la Sûreté nationale. Les représentants des Etats membres d'Interpol dont l'Algérie, se pencheront sur la lutte contre le trafic de drogue, le trafic d'armes, le terrorisme, la commercialisation de produits illicites et la sécurité des frontières. Ces travaux incomberont, au cours de ce rendez-vous, aux membres d'Interpol chargés de l'application de la loi. Cette 82e session sera également, une occasion aux participants pour renforcer la coopération entre les polices des Etats membres «pour faire face à la criminalité sous toutes ses formes». L'un des aspects qui sera étudié par les participants est celui ayant trait au trafic de drogue dont souffrent beaucoup de pays dont l'Algérie et la Colombie, pays hôte de cette 82e session d'Interpol. Ce thème est parmi les plus importants et ne concerne pas uniquement l'Algérie et la Colombie, mais également l'ensemble de la communauté internationale, y compris tous les Etats membres d'Interpol. Des liens entre la drogue et le terrorisme En Colombie, le trafic de drogue s'est transformé en une vraie guérilla qui menace la sécurité de ce pays et fait des victimes parmi les touristes. Plusieurs de ces touristes ont, rappelle-t-on, été enlevés par des cartels de la drogue en Colombie. En Algérie, les quantités de drogue provenant des frontières ouest sont de plus en plus importantes, au point que l'Etat a décidé de durcir la lutte contre les stupéfiants en impliquant davantage l'Armée nationale populaire (ANP) dans la lutte contre les stupéfiants au niveau des frontières et en autorisant les militaires et forces de sécurité à user de balles réelles dans ces zones contre les trafiquants qui refusent d'obtempérer aux tirs de sommation. C'est ainsi que des dizaines de tonnes de résine de cannabis ont été saisies, en quelques semaines, par les éléments de l'ANP et de la Gendarmerie nationale aux frontières ouest. De son côté, la police également a saisi des quantités importantes de cette drogue en milieu urbain. L'accointance entre le trafic de drogue et le terrorisme étant établie depuis des années déjà, la lutte contre le trafic des stupéfiants renforce la détermination des Etats membres d'Interpol à lutter contre cette forme de criminalité.