Washington est dénoncé par de nombreux pays pour les sanctions contre l'Iran. La diplomatie chinoise a fait part, hier, de la ferme opposition de Pékin à la mise en œuvre de sanctions unilatérales contre l'Iran par les Etats-Unis, avertissant que cela allait intensifier les troubles sur le marché énergétique international. Geng Shuang, du ministère chinois des Affaires Etrangères, a dit que les Etats-Unis agissaient hors du cadre de ses prérogatives légales, en imposant des sanctions unilatérales au secteur pétrolier iranien. «Les échanges qu'entretiennent l'Iran et les autres pays sont de nature légale et logique, et il faut les respecter», a-t-il ajouté. Le porte-parole de la diplomatie chinoise a annoncé que Pékin avait officiellement fait part aux Etats-Unis, de sa plainte concernant les récentes mesures de ce pays contre le secteur pétrolier de l'Iran. «La Chine appelle les Etats-Unis à respecter ses intérêts et préoccupations», a déclaré Geng Shuang. Le président américain, Donald Trump, a décidé le lundi 22 avril, de mettre fin dès le 2 mai, aux dérogations qui permettaient encore à huit marchés (Chine, Inde, Turquie, Japon, Corée du Sud, Taïwan, Italie et Grèce) d'importer du brut iranien. Washington dit entendre porter à zéro les exportations du brut iraniennes, et priver la République islamique d'Iran de sa principale source de revenus. Nombre d'autres pays, dont la France, dénoncent la politique hostile lancée par le président américain contre Téhéran.