Washington est pour la tentative de coup d'Etat au Vénézuela. Le Président vénézuélien, Nicolas Maduro, a fait sa première apparition depuis le début de la tentative de coup d'Etat, pour annoncer l'échec de celle-ci, et envoyer «un message au peuple vénézuélien et au monde», et répondre aux accusations de Pompeo sur son intention de quitter le pays. Intervenant en direct à la télévision nationale, Nicolas Maduro a adressé un «message au peuple vénézuélien et au monde», sur la tentative de coup d'Etat lancée dans le pays. Le chef de l'Etat a fait savoir qu'il a ordonné d'ouvrir une enquête sur cette tentative de coup d'Etat, et que plusieurs putschistes présumés étaient déjà interrogés. Il a ajouté que tous ceux qui avaient pris les armes pour renverser le pouvoir seraient trouvés et jugés. «Cela ne restera pas impuni. J'ai déjà parlé au procureur général, et il a désigné trois procureurs nationaux, qui interrogent des personnes impliquées dans ces évènements. Ils sont chargés de mener une enquête et de rendre un jugement», a-t-il souligné. Le dirigeant vénézuélien a vivement critiqué le secrétaire d'Etat américain, Mike Pompeo, qui l'avait accusé de vouloir fuir le pays. «Mike Pompeo a dit hier soir, que moi, Maduro, disposait d'un avion prêt à s'envoler, et que les Russes m'avaient interdit de quitter le pays. Monsieur Pompeo, s'il vous plaît, quel manque de sérieux», a déclaré le président. «Washington fait tout son possible pour démoraliser l'armée vénézuélienne, et utilise des fake news dans le cadre d'une guerre médiatique», a commenté Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe, à l'attention de CNN. Et soutient la guerre au Yémen Le Congrès américain a souhaité y mettre fin. Trump a opposé son veto à ce vote. Pourquoi ? Pierre Conesa, auteur de «Docteur Saoud et Mister Djihad, la diplomatie religieuse de l'Arabie saoudite», répond à cette question. Une note de la Direction du Renseignement militaire français a été récemment divulguée par la presse américaine. Elle explique à quel point les Saoudiens sont dépendants du soutien américain et occidental dans leur guerre au Yémen. Elle mentionne par exemple, que la Royal Saudi Air Force bénéficie du soutien américain pour le ciblage aérien, mais que celui-ci est mal maîtrisé, ce dont on se doutait, vu le nombre de civils tués dans cette guerre. Le rapport indique aussi que les Emiratis, responsables des troupes au sol pour le front saoudien avec le Soudan, font aussi appel à des mercenaires, notamment colombiens et népalais. Le Congrès américain a récemment voté en faveur du retrait du soutien américain à cette guerre. Mais Trump y a mis son veto, cautionnant les crimes de guerre commis par la coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite.