Après un triplé contre Guingamp la semaine passée, l'international algérien, 22 ans, a illuminé la rencontre par ses accélérations, et suscite déjà l'intérêt des grands d'Europe. Une semaine après son triplé face à Guingamp (3-0), Youcef Atal était très attendu face au PSG. Le jeune Niçois n'a pas tremblé sur la pelouse du Parc des Princes, et Juan Bernat peut témoigner des tourments que le joueur de 22 ans lui a fait subir. L'Espagnol a souffert le martyre face au latéral, désormais positionné dans le couloir droit du trident offensif des Aiglons. À la 58e minute, Atal a ainsi déposé l'ancien du Bayern Munich sur une double accélération et une série de crochets, qui lui a permis de servir Saint-Maximin. Mais la reprise de l'attaquant niçois a terminé sur la barre, et sur le contre, Paris obtenait un penalty transformé par Neymar. Un tournant dont ne se remettra pas l'OGCN. Mais l'impression laissée par l'international algérien tout au long de la partie, confirme son changement de dimension cette saison. «ll n'a peur de rien, et ce qu'il réalise à l'entraînement, il le reproduit en match», explique son coéquipier, Christophe Herelle. «Il ne se pose pas de questions. C'est bien pour lui et bien pour nous». «Pour un arrière droit, ce qu'il arrive à faire comme ailier est impressionnant», souligne Allan Saint-Maximin. «Il a les qualités pour faire beaucoup plus, il va vite le démontrer. On sent qu'il a le niveau pour jouer dans une grosse équipe». Une grosse écurie que le joueur, sous contrat jusqu'en 2023, pourrait rejoindre plus vite que prévu. L'avenir de Youcef Atal agite en effet, la coulisse du club niçois. Le PSG est venu aux renseignements en novembre, sans donner suite, mais l'Atlético de Madrid et Chelsea se montrent très intéressés. Deux clubs italiens le suivent aussi de très près. Patrick Vieira a beau répéter que «le club n'est pas vendeur», les dirigeants laissent entendre que si un prétendant propose 70 millions d'euros, l'avenir d'Atal pourrait s'écrire ailleurs que sur la Côte d'Azur. Une façon de repousser à plus tard les discussions sur son avenir. Un futur qui ne semble pas perturber le timide international algérien. «J'espère bien jouer la Ligue des champions, et je travaille pour cela», glisse-t-il dans un sourire. «Mais, je pense d'abord à bien finir la saison, on verra après ce qui arrive».