Le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a affirmé jeudi à Alger que le problème de la pénurie de médicaments et de vaccins a été "définitivement résolu". Le ministre qui répondait aux questions orales lors de la séance plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN), a indiqué avoir donné des instructions fermes à tous les travailleurs du secteur de la santé pour mettre fin au problème de la pénurie de médicaments, de vaccins et de sérums. A une question d'un député sur le sujet, M. Boudiaf a précisé que lors de sa rencontre avec le directeur général de l'Institut Pasteur il s'est avéré qu'"aujourd'hui tous les vaccins ont été distribués", imputant la pénurie de médicaments au "problème de gestion ou à la manière d'obtention des médicaments ou des sérums". Le ministre n'a pas manqué d'évoquer les "perturbations" enregistrées dans la distribution des vaccins pour nourrissons indisponibles ces derniers jours. Concernant le partenaire social, le ministre a affirmé que les portes du dialogue resteront ouvertes à tous les syndicats sans exception, précisant avoir tenu plusieurs réunions avec les syndicats et écouté leurs préoccupations. Après avoir estimé que les revendications des syndicats étaient "nombreuses" il les a jugées "légitimes", soulignant que "certaines ont été satisfaites et d'autres font toujours l'objet de revendication de la part de certains syndicats". Le premier responsable du secteur de la santé s'est engagé à tenir ses prochaines rencontres avec les partenaires sociaux "pour la première fois en présence de médias", partant du fait que "le seul souci de tous est de faire face aux problèmes avec sérieux et rigueur", a-t-il dit. M. Boudiaf a appelé, dans ce contexte, à la conjugaison des efforts de tous au service de la santé en tant que préoccupation de tous les Algériens, soulignant la préparation par le ministère d'une stratégie nouvelle dans le but de "promouvoir la santé en Algérie qui requiert un travail considérable". Quant à faire de l'hôpital d'orthopédie de Bordj Bou Arreridj un hôpital général, le ministre a indiqué que cette revendication nécessitait une étude et un accord de principe, précisant que "chaque hôpital a ses spécificités".