Au sixième jour de Ramadan, les prix de la viande fraîche et congelée, des fruits, légumes, poissonnerie et dattes se sont stabilisés aux cimes de la courbe haussière. Le marché de proximité dit «marché du mois de Ramadan», implanté spécialement à l'occasion du mois sacré, à l'entrée de la ville de Annaba au lieu dit avant-port, n'a pas répondu favorablement aux aspirations, ni à la satisfaction du citoyen, ni même à l' appel du ministère du commerce quant au plafonnement des prix. Au sixième jour de Ramadan, les prix de la viande fraîche et congelée, des fruits, légumes, poissonnerie et dattes se sont stabilisés aux cimes de la courbe haussière. Les légumes et à leur tête la pomme de terre, a atteint hier le prix de 60 DA le kilogramme. La tomate, le prix est passé du simple au double depuis le début du carême, pour se stabiliser à 120 DA. La viande fraîche a atteint le prix vertigineux de 1500 DA le kilogramme, qui devient un produit de luxe aux bourses moyennes. La poissonnerie, au niveau du marché du Ramadan, est un stand fréquenté exclusivement par les familles aisées. Certes, le marché du mois de Ramadan connaît une activité incessante, aussi bien de la part des clients que celle des commerçants, depuis l'heure d'ouverture jusqu'à celle de la fermeture à 17h30. Il est un patrimoine de la société publique (Sempac) que les autorités de la wilaya de Annana ont exploité en marché de proximité à l' occasion du mois sacré du Ramadan, où diverses activités commerciales sont autorisées, à l'instar de la boucherie, les fruits et légumes, l'alimentation générale, poissonnerie, légumes secs, eau minérale et gazeuses, etc. Des contrôleurs des prix de la direction du commerce de Annaba étaient présents sur les lieux, au moment de notre visite, et assuraient des rondes régulières sur tous les stands et veillaient à la stabilité des prix. Les clients que nous avons approchés, nous ont tous exprimés leur mécontentement sur la hausse des prix, qui a affecté principalement les fruits, légumes et viandes.