Le président du Front du changement Abdelmadjid Menasra a affirmé vendredi à Alger que son parti était soucieux de voir en la prochaine élection présidentielle l'occasion de libérer l'acte politique. Le Front du changement est "concerné" par la prochaine élection présidentielle et se soucie de voir cette en échéance l'occasion de libérer l'acte politique et d'assurer l'accès démocratique au pouvoir, a indiqué M. Menasra à l'ouverture des travaux de la rencontre nationale des chefs de bureaux de wilayas du Front. Pour ce responsable politique, le Front du changement se sent "concerné par l'avenir du pays" car il est soucieux de voir "l'élection présidentielle de 2014 consacrer le Droit et approfondir les fondements de l'Etat moderne pour l'accomplissent du sens véritable de l'indépendance de l'Algérie". M. Menasra a, à cette occasion, réitéré l'appel à un "consensus autour du candidat à la présidentielle susceptible d'oeuvrer à l'accès démocratique au pouvoir et à l'édification d'un Etat moderne et fort sur la base des libertés individuelles et collectives et du droit". Abordant les réformes initiées par le président de la République les deux dernières années, il a appelé à les "réviser" les qualifiant de "grand échec", affirmant toutefois que la vie politique gagnerait à être "libérée" de "l'hypocrisie, de la corruption, du blocage et de la fraude" et consolidée par les "libertés politiques à l'effet d'édifier un Etat moderne et fort". D'autre part, l'intervenant s'est interrogé sur "le mutisme" du pouvoir sur la révision constitutionnelle et la tenue de l'élection présidentielle dans les délais. Au plan extérieur, M. Menasra a affirmé qu'il était de "l'intérêt de l'Algérie que la sécurité et la stabilité s'instaurent dans les pays voisins notamment en Tunisie, en Libye, au Mali et au Niger", précisant que "cette région doit être la priorité de la politique étrangère du pays". Le président du Front du changement n'a pas manqué de féliciter la presse algérienne à l'occasion de la journée nationale de la presse (22 octobre), souhaitant que "la presse nationale contribue à l'édification d'un Etat algérien moderne et fort". "Les libertés ne peuvent être consacrées, ni la citoyenneté dûment accomplie, ni la corruption combattue, ni le progrès et la démocratie consolidés sans que la presse n'ait un rôle à jouer dans ces domaines", a-t-il dit.