Le président du Front du changement (FC), Abdelmadjid Menasra, a estimé, vendredi à Boumerdes, que "l'avenir politique appartient aux partis forts qui sont au service du peuple et de la patrie". "Le peuple a crucialement besoin de formations politiques qui servent réellement ses intérêts, et répondent à son aspiration pour l'édification d'un Etat fort et cohérent", a affirmé M. Menasra lors d'un meeting qu'il a animé à Boumerdes. Le leader du FC a exprimé sa "forte conviction" quant à "l'importance du changement et à la nécessité de remédier à la situation", relevant, au passage, que "les tentatives de noyautage de la scène politique avec la multiplication de partis ne sont pas dans l'intérêt de la démocratie". S'exprimant à propos de la "Réforme", M. Menasra considère que "la vraie réforme est celle exigée par le peuple, et émanant de sa volonté souveraine", estimant que "toute autre conception des réformes est sans importance et ne peut être crédible, et ce, quels que soient les moyens mis à sa disposition". Abordant le projet d'amendement de la constitution, ce responsable politique a appelé à soumettre ce projet au peuple à travers "l'ouverture des débats et d'un dialogue", car, a-t-il dit, cette démarche est de nature à faire des présidentielles prochaines "une réelle occasion pour la pratique démocratique tant recherchée". Concernant l'opération d'amendement de la constitution, M. Menasra considère qu'elle "a été soumise à un moment inopportun", tout en relevant qu'il aurait été préférable de la soumettre "avant les dernière élections législatives, pour crédibiliser cette opération", ou, à défaut, "différer cet amendement après les élections présidentielles".