A Alger comme dans plusieurs villes du pays, on peut trouver plusieurs rues, portant le nom d'un même Chahid ou Moudjahid, alors que beaucoup de Chouhada n'ont pas eu ce droit. On continue aussi à donner des chiffres pour des cités. C'est le cas de la cité des 35 logements, pas loin de l'hôtel El Djazair, la cité 101 logements à Bouzaréah, et la cité 365 logements, du côté de Mohammadia, à Alger. Par ailleurs, on a eu à donner des noms de moudjahidine à des bibliothèques, alors qu'il fallait consacrer ces noms aux rues ou marchés, et laisser de telles institutions culturelles pour des Chouhada et moudjahidine connus pour leurs écrits, ou au moins ayant exercé en tant que professeurs ou instituteurs. On se demande pourquoi ne pas créer une commission nationale chargée de cette mission pour éviter de telles erreurs.