Le marché de véhicules d'occasion de Tidjelabine a fermé ses portes. C'est ainsi que le P/APC, Belkacem Guessoum, tient à affirmer la nouvelle qui n'a pas plu aux citoyens de la région. C'est officiel. Le marché ne s'ouvre pas tant que les conditions nécessaires à l'exercice de l'activité commerciale ne sont pas satisfaites. Cette fermeture, selon le P/APC, est temporaire. En fait, le P/APC a déclaré que les neuf appels d'offres pour lancer les enchères publiques pour son adjudication sont tous infructueux et les services de la wilaya refusent de diminuer le montant de 16 milliards établi par les services des domaines comme condition pour son octroi à un investisseur. Depuis le mois de février 2018, le marché était géré par l'APC et ce, suite à la fin de contrat le liant à un privé. Aucun autre privé n'a accepté sa location à ce montant jugé exorbitant. D'ailleurs, c'est pour cette raison, selon le maire, que les neuf appels d'offre n'ont pas abouti. «Nous avons pu le gérer avec les moyens du bord, mais cela ne pourra pas continuer en raison de la dégradation des conditions de travail et de sécurité dans ce marché, où nos agents refusent de travailler au péril de leur vie car nous avons remarqué la hausse d'agressions physiques à leur encontre», a-t-il dit avant de poursuivre : «Je ne voit pas pourquoi les autorités de wilaya refusent de l'octroyer à un privé qui avait proposé 12 milliards alors que nous avons pu récolter 4 milliards de recettes par mois». Il dénonce par ailleurs ce qu'il qualifie de dilapidation de deniers publics. Selon lui, un bras de fer est bien enclenché entre l'APC et la wilaya depuis plusieurs mois sans citer de détails. Le P/APC de Tidjelabine était entré en conflit direct avec l'ancien wali, Mohamed Salmani, au sujet des constructions illicites où même le wali s'est permis des déclarations peu raisonnables en lançant à son endroit «Trieb wela nribek» -(tu démolis ou je te démolis). Une vague de contestation s'en est suivie et un mouvement de solidarité est vite lancé en direction du l'édile communal.