La prochaine visite du ministre des Affaires étrangères de la Nouvelle Zélande en Algérie sera l'occasion pour les deux parties de mettre en place une commission mixte de coopération économique, a indiqué dimanche le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. "La visite de mon homologue new zélandais dans les prochains mois en Algérie sera l'occasion pour la mise en place d'une commission mixte de coopération économique", a déclaré à la presse M. Lamamra, en marge de l'audience qu'il a accordée à l'envoyé spécial du Premier ministre new zélandais, Colin Keating. M. Lamamra a ajouté qu'un "dispositif juridique" sera également mis en place pour permettre aux hommes d'affaires des deux pays de "mieux se connaître, de travailler ensemble et de trouver des créneaux à développer". Il a fait remarquer, dans ce cadre, que la Nouvelle Zélande détient une "grande expérience" dans le domaine de l'agriculture, particulièrement dans les régions des hauts plateaux et les zones semi désertiques. Il a ajouté, dans ce contexte, que les relations entre les deux pays "sont traditionnellement bonnes", soulignant que ces relations "se sont quelque peu relâchées pendant les moments difficiles que nous avons traversés, mais incontestablement, il y a une volonté de travailler ensemble", a-t-il précisé. Par ailleurs, M. Lamamra a indiqué que la Nouvelle Zélande se prépare à mener une course électorale pour entrer au Conseil de sécurité de l'ONU, soulignant, par la même occasion, "l'intérêt" accordé par ce pays au continent africain et "ses engagements en faveur des questions africaines fondamentales". Le ministre a rappelé, à ce propos, l'engagement de l'Algérie pour des solutions "justes" aux questions africaines conformément aux principes de l'Union africaine et des Nations unies. D'autre part, le chef de la diplomatie algérienne a relevé une "convergence des positions" des deux pays sur un "certain nombre de questions internationales importantes". "Les consultations politiques (entre l'Algérie et la Nouvelle Zélande) ont toujours existé et se sont développées. Nous nous retrouvons sur des positions similaires, sinon identiques, sur un certain nombre de questions internationales importantes pour nos deux pays", a-t-il précisé.