Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa a indiqué dimanche à Alger que "de nombreux obstacles seront levés au Maghreb avec un règlement rapide du dossier du Sahara Occidental". M. Ould Khelifa qui accueillait une délégation de parlementaires et représentants de la société civile européenne, africaine et arabe qui prennent part à la 4e conférence internationale sur le "Droit des peuples à la résistance : le cas du peuple sahraoui", a souhaité que "le dossier du Sahara Occidental soit réglé au plus vite afin que les Sahraouis puissent décider de leur sort". "Cela permettra de lever nombre d'obstacles dans le Maghreb", a-t-il dit. Cette région "recèle des potentialités de coopération énormes entre ses pays", a estimé M. Ould Khelifa. "Nous voulons en faire un espace de paix, de sécurité et de coopération", a-t-il affirmé. L'Algérie n'a aucun problème avec le Maroc, a tenu à souligner le président de la chambre basse du Parlement. Le Maroc est un "pays voisin avec lequel nous partageons des liens culturels, sociaux et religieux", a-t-il dit. Il a rappelé l'attachement de l'Algérie à la légalité internationale sur la base du principe inaliénable du droit des peuples de disposer d'eux-mêmes, soulignant que le peuple sahraoui qui a battu "le record en matière d'endurance et de lutte pacifique doit être rétabli dans son droit par la communauté internationale face aux violations continues de ses droits humains les plus élémentaires". M. Ould Khelifa a exhorté les Nations Unies à "œuvrer davantage en faveur de la consécration du droit à l'autodétermination au Sahara Occidental afin que le peuple sahraoui puisse exercer ce droit et jouir de sa liberté à laquelle il aspire depuis 38 ans". Il a, par ailleurs, exhorté les participants à la conférence à contribuer, dès leur retour dans leurs pays respectifs, à "transmettre à la communauté internationale la réalité des souffrances du peuple sahraoui et faire entendre la voix d'un peuple qui endure les pires exactions dans sa lutte pacifique". Les participants ont, de leur côté, salué la position "constante" de l'Algérie au sujet de la question sahraouie et son soutien indéfectible aux droits de l'Homme au Sahara Occidental. Rappelant leur soutien à la position algérienne, les participants ont qualifié la conférence sur les "Droits des peuples à la résistance : le cas du peuple sahraoui" abritée par l'Algérie, de "nouveau soutien à la cause sahraouie et une protection des droits de l'Homme afin que la paix et la sécurité règnent dans le continent africain, le Sahara Occidental étant la dernière colonie en Afrique et dans le monde". Ils ont, en outre, appelé l'Algérie à "poursuivre son action pour la consécration des valeurs de démocratie et des droits de l'Homme en Afrique en soutenant les efforts de l'Union africaine (UA)". Par ailleurs, les participants ont salué le rôle de l'Algérie au sein de l'UA pour l'obtention de deux sièges permanents au Conseil de sécurité de l'ONU, ce qui "renforcerait, certainement, la position de l'Afrique sur la scène internationale".