Le Comité de coopération douanière algéro-tunisien se réunit mardi et mercredi à Tunis pour évaluer l'état de la coopération bilatérale dans le domaine et identifier les moyens de son renforcement, à la lumière des évolutions récentes intervenues dans la région, indique lundi un communiqué des Douanes algériennes. Les travaux du Comité qui seront présidés par les directeurs généraux des Douanes algériennes et tunisiennes, seront consacrés à l'examen des mouvements des passagers et des véhicules, des échanges commerciaux et de la lutte contre la contrebande, souligne la même source. Les premiers représentants du secteur des deux pays, les responsables centraux chargés de la lutte contre la fraude, ainsi que des responsables régionaux frontaliers dont les circonscriptions respectives comprennent des services frontaliers, œuvreront durant la rencontre à "établir des procédures de facilitations réciproques, à même de garantir la fluidité des mouvements tout en veillant sur l'impératif de sécurité et d'efficacité dans la lutte contre le trafics illicites et la contrebande, notamment celle touchant les véhicules", précise le communiqué. Les deux parties travailleront également au "renforcement de l'échange de renseignements pour une lutte plus efficace contre les différentes formes de fraude liées à la nature des marchandises échangées, les transferts illicites de devises et le blanchiment de fonds", poursuivent les Douanes algériennes. Pour renforcer la lutte contre la contrebande touchant différents produits sensibles, il sera question de redynamiser le dispositif de coopération mis en place en 2011 qui s'est traduit par la coordination des actions des services opérationnels frontaliers afin d'assurer une meilleure couverture de la bande frontalière, ajoute la même source. Dans le cadre de la poursuite des actions de coopération douanière entre les deux pays, d'autres questions seront à l'ordre du jour des travaux du Comité, dont notamment l'examen des modalités de mise en place de postes frontaliers mixtes de nature à "alléger les contraintes liées au contrôle des voyageurs et à raccourcir les délais de dédouanement des marchandises à l'import et à l'export".