Le candidat à l'élection présidentielle d'avril, Rachid Bouaziz, semble accepter le sort que lui a réservé récemment le Conseil constitutionnel. L'enfant de Aïn Oussera réfléchit d'ores et déjà à la position à adopter lors du scrutin présidentiel. «Notre cellule de communication continue de recevoir des milliers de coups de fil de citoyens qui donnent leurs avis sur la position à adopter lors de l'élection», affirme M. Bouaziz qui s'engage à prendre en considération les avis de ses sympathisants avant de se prononcer définitivement. «Notre position sera connue au début de la semaine prochaine», affirme notre interlocuteur qui n'exclut aucune option. «Soutenir un candidat, ne pas voter ou mettre un bulletin nul dans l'urne sont les trois options. La décision finale sera rendue publique dimanche», affirme M. Bouaziz qui s'attelle à préserver les structures mises en place au niveau des wilayas, lors de l'opération de collecte des signatures. «Nous voulons maintenir le dispositif mis en place et préserver notre popularité», ajoute le candidat malheureux qui ne cache pas ses ambitions politiques. «Je vais me présenter en force à l'élection présidentielle… de 2014», conclut le syndicaliste de l'éducation.