Une conférence internationale sur le Sahara occidental a été organisée samedi à Copenhague par l'association danoise des Nations unies (UNA) et le Collège métropolitain, en présence de plus de 150 participants, rapporte lundi l'agence de presse sahraouie (SPS). La rencontre a constitué une opportunité pour «réitérer le droit des Sahraouis à l'autodétermination à travers l'organisation d'un référendum démocratique», précise la même source. Les participants ont également souligné la nécessité «urgente» de doter la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso) d'un mécanisme lui permettant de surveiller la situation des droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental. A cet effet, l'ancien représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Francesco Bastagli, a affirmé que l'ONU «doit assumer ses responsabilités dans le règlement de la question sahraouie, qui figure toujours parmi les 16 territoires non autonomes dans le monde». La question du Sahara occidental «est une question de décolonisation qui doit trouver sa solution à travers un référendum d'autodétermination et l'avis juridique de la Cour internationale de justice de 1975 a été très clair à cet égard», a-t-il rappelé. Pour sa part, Mme Kate Kelly, avocate pour les droits de l'homme, a relevé que le Centre Kennedy pour la justice et les droits de l'homme a recommandé, suite à une visite dans les territoires occupés du Sahara occidental, «l'élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance et l'établissement de rapports sur les droits de l'homme». Pour elle, les pays scandinaves devraient «soutenir activement le processus de paix de l'ONU et l'élargissement du mandat de la Minurso aux droits de l'homme».