Le réseau de l'éclairage public du groupement d'Oran est la cible d'actes de vandalisme à grande échelle, manifestement perpétrés par des bandes spécialisées dans le vol de câbles électriques en cuivre. Ces dernières années, le nombre des ces actes a augmenté, causant un lourd préjudice aussi bien à la SDO (Sonelgaz) qu'à l'Epic Ermes, chargée de la gestion du réseau d'éclairage public du Grand-Oran depuis l'année dernière. Le réseau d'éclairage public de la route de l'aéroport ainsi que celui du 4e boulevard périphérique ont été ainsi vandalisés au début du mois de janvier par des inconnus qui, étrangement, n'ont pas emporté de câbles électriques. Les saboteurs semblent être des connaisseurs du fonctionnement du réseau d'éclairage public. Ils avaient pour seul objectif de mettre le réseau hors d'état de service, ce qui laisse supposer que ce sont des bandes de malfaiteurs qui sévissent contre les automobilistes tombés en panne sur la route de l'aéroport. Les vandales savent, apparemment, avec précision les «points faibles» du réseau sur ces deux tronçons stratégiques. Les coffrets des différents poteaux d'éclairage ont été ouverts et les câbles coupés. Cet acte de sabotage n'est malheureusement pas un cas unique dans le groupement d'Oran. Des événements similaires ont été enregistrés dans plusieurs autres zones de la ville et sa périphérie. Le chef de l'exécutif est au courant de cette progression des actes de sabotage. Il avait instruit au début du mois le directeur de l'Epic Ermes pour déposer plainte contre x auprès des services de sécurité pour mettre la lumière sur ces actes de sabotage, confie une source autorisée. Il ne s'agit pas en réalité d'actes de sabotage perpétrés périodiquement par des délinquants dans certaines zones pour profiter de l'obscurité dans le but d'agresser des passants ou commettre des méfaits, mais il serait question d'actes planifiés par des bandes organisées avec des connaissances certaines dans le domaine de l'électricité. Selon certaines indiscrétions, il s'agirait de tentatives de lobbies afin de discréditer l'Epic Ermeso et contraindre les autorités locales à recourir à la sous-traitance des opérateurs privés. Cela laisse supposer en l'existence d'une guerre à laquelle se livrent des entreprises spécialisées dans la gestion et l'entretien du réseau d'éclairage public. L'absence d'éclairage public dans de nombreuses zones cause de nombreux désagréments aux habitants, notamment ceux des cités populeuses qui craignent les agressions nocturnes encouragées entre autres par l'obscurité. En attendant les conclusions de l'enquête, l'entreprise publique locale Ermeso fait face, selon de nombreuses sources, à un véritable plan de déstabilisation.